lundi 9 novembre 2015

Albanie - Préjugés et contrastes



L'Albanie - Préjugés et contrastes

Comment aborder l'Albanie ?

Par la route, mais dans quel état sont elles ?

Route répertoriée par Jacqueline (la route n'est pas en travaux !)
Les routes sont à l'image du pays au sortir de leur période communiste, désastreuses !!! Il faut savoir slalomer, comme les autochtones le font si bien. Les routes principales sont en bon état, voire un état moyen. Les routes se résument souvent à une succession de nids de poules, entrecoupée de rafistolage de goudron, de fuites d'eau ou encore de partie en parfait état. Cet état de fait nous permet de mieux apprécier le paysage car les infrastructures routières ne nous permettent que rarement de dépasser le 60 km/h.

Comment aborder l'Albanie ?

Par la route, bien sûr me direz-vous, mais par la route et ses conducteurs ?

Pour conduire en Albanie, oubliez tout ce que vous avez appris en passant le permis et faites tout ce qui est interdit !!! Vous verrez on s'y fait rapidement. Faites fi des limitations de vitesse, des stops, des priorités et autres contraintes de votre liberté routière. Finalement, vous verrez on roule très bien sans toutes ces contraintes. Pour apprécier encore mieux votre nouvelle conduite, déplacez vous au centre des villes que vous traversez. Il y règne un ordre que, nous occidentaux, n'avons pas encore découvert, mais qui produit un effet de crispation et de sueur de la part du conducteur et du copilote.

Comment aborder l'Albanie ?

Par la route, on le sait déjà, ses conducteurs, on en a parlé, de ses préjugés ?

L'albanais, avec l'image qu'il colporte, ne doit pas être abordé avec les préjugés que trop souvent nous trimballons. Nous en avions tellement entendu et lu sur l'Albanie, que nous voulions en avoir le coeur net et se faire notre propre idée. Toutefois, tous les tour-de-mondistes passés par ce pays en ressortent enchantés. Nous espérons faire partie de ceux-ci.

25 minutes d'attente pour entrer en Albanie
Dès le passage de la frontière, nous sommes accueillis par de grands signes de salutations et quelques bonjours (en français dans le texte).

Nous décidons de passer par Shkodër, grande ville du nord du pays. Séparée de quelques kilomètres de la frontière et encore pas très aux faits des coutumes routières, nous nous lançons à l'assaut de la citadelle de Shkodër. Crispation et sueur au volant, nous font reculer et prendre la route principale qui mène à Tirana.

La faim se faisant sentir, nous nous arrêtons dans un restaurant sur le bord de route. N'ayant pas de Lek (monnaie albanaise), nous demandons si nous pouvons payer en euros. Cela ne leur pose pas de problèmes. Nous mangeons et buvons pour moins de 5 euros par personne. Le personnel est très sympathique et accueillant. Nous ressortons repus et reprenons la route en vue d'un lieu de villégiature pour la nuit.

Nous prenons la direction de Shengjin (malgré le nom, ce n'est pas en Chine mais bien en Albanie et veut dire St Jean - Shen = Saint - Gjin = Jean).
Nous trouvons une plage moins jonchée d'ordures que les autres. Ah oui, j'avais oublié de le préciser, le tri sélectif et/ou la collecte des déchets n'existent pas ou alors sont encore peu développés. Les bords de routes, les plages, les terrains vagues sont autant de décharges à ciels ouverts.

Une plage "propre" (par rapport aux autres)
Donc, nous trouvons une plage avec moins d'ordures que les autres endroits et nous nous installons pour une nuit de camping sauvage. Cette plage, sous l'ère communiste était fréquentée par les officiers de l'armée populaire. Maintenant, c'est une plage publique ouverte à tous avec en saison des paillotes ou autres échoppes saisonnières. Mais à notre arrivée, il ne reste plus que les détritus de la saison(voire des saisons précédentes) !!!

Coucher de soleil

Ordure de l'ère communiste

Demandeurs d'asile en Albanie - migrants
Nous passons tout de même une bonne nuit réparatrice après cette première journée dans cet ordre inconnu, mais qui mérite d'être découvert et connu.

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