L'Albanie - Préjugés et
contrastes
Comment aborder l'Albanie ?
Par la route, mais dans quel état
sont elles ?
Route répertoriée par Jacqueline (la route n'est pas en travaux !) |
Les routes sont à l'image du pays
au sortir de leur période communiste, désastreuses !!! Il faut savoir slalomer,
comme les autochtones le font si bien. Les routes principales sont en bon état,
voire un état moyen. Les routes se résument souvent à une succession de nids de
poules, entrecoupée de rafistolage de goudron, de fuites d'eau ou encore de
partie en parfait état. Cet état de fait nous permet de mieux apprécier le
paysage car les infrastructures routières ne nous permettent que rarement de
dépasser le 60 km/h.
Comment aborder l'Albanie ?
Par la route, bien sûr me
direz-vous, mais par la route et ses conducteurs ?
Pour conduire en Albanie, oubliez
tout ce que vous avez appris en passant le permis et faites tout ce qui est
interdit !!! Vous verrez on s'y fait rapidement. Faites fi des limitations de
vitesse, des stops, des priorités et autres contraintes de votre liberté
routière. Finalement, vous verrez on roule très bien sans toutes ces
contraintes. Pour apprécier encore mieux votre nouvelle conduite, déplacez vous
au centre des villes que vous traversez. Il y règne un ordre que, nous
occidentaux, n'avons pas encore découvert, mais qui produit un effet de
crispation et de sueur de la part du conducteur et du copilote.
Comment aborder l'Albanie ?
Par la route, on le sait déjà,
ses conducteurs, on en a parlé, de ses préjugés ?
L'albanais, avec l'image qu'il
colporte, ne doit pas être abordé avec les préjugés que trop souvent nous
trimballons. Nous en avions tellement entendu et lu sur l'Albanie, que nous
voulions en avoir le coeur net et se faire notre propre idée. Toutefois, tous
les tour-de-mondistes passés par ce pays en ressortent enchantés. Nous espérons
faire partie de ceux-ci.
25 minutes d'attente pour entrer en Albanie |
Dès le passage de la frontière,
nous sommes accueillis par de grands signes de salutations et quelques bonjours
(en français dans le texte).
Nous décidons de passer par
Shkodër, grande ville du nord du pays. Séparée de quelques kilomètres de la
frontière et encore pas très aux faits des coutumes routières, nous nous
lançons à l'assaut de la citadelle de Shkodër. Crispation et sueur au volant,
nous font reculer et prendre la route principale qui mène à Tirana.
La faim se faisant sentir, nous
nous arrêtons dans un restaurant sur le bord de route. N'ayant pas de Lek
(monnaie albanaise), nous demandons si nous pouvons payer en euros. Cela ne
leur pose pas de problèmes. Nous mangeons et buvons pour moins de 5 euros par
personne. Le personnel est très sympathique et accueillant. Nous ressortons
repus et reprenons la route en vue d'un lieu de villégiature pour la nuit.
Nous prenons la direction de
Shengjin (malgré le nom, ce n'est pas en Chine mais bien en Albanie et veut
dire St Jean - Shen = Saint - Gjin = Jean).
Nous trouvons une plage moins
jonchée d'ordures que les autres. Ah oui, j'avais oublié de le préciser, le tri
sélectif et/ou la collecte des déchets n'existent pas ou alors sont encore peu
développés. Les bords de routes, les plages, les terrains vagues sont autant de
décharges à ciels ouverts.
Une plage "propre" (par rapport aux autres) |
Donc, nous trouvons une plage
avec moins d'ordures que les autres endroits et nous nous installons pour une
nuit de camping sauvage. Cette plage, sous l'ère communiste était fréquentée
par les officiers de l'armée populaire. Maintenant, c'est une plage publique
ouverte à tous avec en saison des paillotes ou autres échoppes saisonnières.
Mais à notre arrivée, il ne reste plus que les détritus de la saison(voire des
saisons précédentes) !!!
Coucher de soleil |
Ordure de l'ère communiste |
Demandeurs d'asile en Albanie - migrants |
Nous passons tout de même une
bonne nuit réparatrice après cette première journée dans cet ordre inconnu,
mais qui mérite d'être découvert et connu.
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