mardi 30 avril 2019

D'Asuncion à ..... Asuncion (via Aregua, Caacupé et Tobatí)

Nous reprenons la route après notre parenthèse scolaire à Asuncion. 🙏😁

Nous n'allons pas loin puisque nous avons décidé de visiter les environs (élargis) de la capitale. Nous nous dirigeons vers Aregua sur le lac Ypacaray.

Aregua est une petite station balnéaire fréquentée aux beaux jours et durant les week-ends par les habitants de la capitale. Elle est la capitale de la céramique et un centre d'artisanat important au Paraguay. 👩‍🔧👨‍🔧

Aregua


Elle est aussi réputée pour ses fraises. Malheureusement, ce n'est plus la saison !!! 🍓😭

Nous devions prendre résidence dans un camping repéré sur l'application Ioverlander. Mais, sur place, nous nous apercevons que celui-ci n'existe plus !!! ❓❌

Nous nous rabattons sur un hôtel parador (Hostal Parador Don Quijote Aregua - Py). Celui-ci sera notre lieu de séjour pour 3 jours, le temps de nous remettre de notre séjour dans la capitale.

Don Quijote, un p'tit coin d'Andalousie !!!


Nous faisons aussi la connaissance de Jean Pierre Leyris, artiste peintre, designer français. Actuellement, il a posé ses valises dans cet hôtel pour refaire la déco de celui-ci. 👨‍⚕️✏️

Jade, la sirène et son créateur Jean-Pierre

Artistes en herbe

La fresque "Iguazu"


Plus précisément, il fait les peintures extérieures en les égayant par des fresques immenses. Jean-Pierre a déjà peint les chutes de d'Iguazu et est maintenant occupé à la décoration de l'espace piscine (fresque représentant un aquarium en cours de travail). 🐠🐟🐬

Nous passons les journées à bavarder et à ne rien faire !!! Nous prenons enfin des vacances !!!

Sur le départ


Nous partons en direction d'Ypacaray pour continuer à découvrir ce beau pays. Les destinations suivantes, Caacupé et Tobatí, devront attendre encore un peu puisque nous nous arrêtons chez Hélène, amie française qui possède une "Quinta" (maison de campagne) à Ypacaray.

Le Quincho, notre maison de quelques jours !!!

Camping chez Hélène !!!


Nous sommes en vacances car nous prolongeons notre arrêt. Les enfants dorment dans leurs hamacs et nous, sous le "quincho" (espace extérieur couvert avec asado). ⛱⛱⛱

Finalement, nous montons jusqu'à Caacupé (belle montée de 4 km avec 200m de dénivelé positif). Puis, de Caacupé, nous filons vers Tobatí.

Tobatí est une petite ville tranquille et touristique. Les environs sont assez sympa. La route de Caacupé à Tobatí est bordée de briqueterie artisanale.

Briqueterie à Tobatí

Visages guaranis



Les freins réparés à Asuncion ont rendu l'âme en arrivant à Tobatí. Plus de freins, juste mes semelles pour stopper le poids lourd que je suis !!! 🚛🆘🆘

Rencontre avec des cyclistes paraguayens


Nous rencontrons des cyclistes, un groupe de cyclistes venu d'Asuncion pour faire un petit tour dans la campagne paraguayenne. Avec eux, ils ont un mécano qui ausculte la bête et tente une réparation sur les freins. Je récupère le frein avant, mais rien à faire pour le frein arrière. 🆘😢

Nous prenons la décision de rentrer sur Asuncion pour les faire changer. Mais avant de rentrer, nous décidons de terminer nos vacances !!! 🤪

De Tobatí, le lendemain, nous retournons sur Caacupé. Caacupé est un centre religieux important. ⛪️

La Basilique de Caacupé

Notre Dame des Miracles de Caacupé

Dans les rues de Caacupé

L'ancienne église et son puits miraculeux

La place des défenseurs du Chaco


C'est dans cette ville que se trouve la Basilique qui renferme la Vierge des Miracles. En effet, à l'intérieur trône cette statuette, du XVIème siècle, taillée par un guarani converti. Cette statuette fut miraculeusement sauvée d'une grande inondation et depuis on lui reconnaît de nombreux miracles. Cette Vierge fait l'objet d'un immense pèlerinage lors de la Semaine Sainte et du 8 décembre (300 000 pèlerins) !!! ✝️

Comme la Semaine Sainte arrive, nous repartons dès le lendemain vers Asuncion et attendons (dans la quinta d'Hélène - Merci Hélène 🙏) le début de cette Semaine Sainte pour rentrer dans Asuncion. Lors de cette période, la ville se vide pour 4 jours, moins de véhicules, donc plus facile de rentrer en ville quand on est cycliste. 🤔

Faut redescendre sur Asuncion (sans freins !!!)


Depuis cette Semaine Sainte, nous sommes toujours à Asuncion. Entretemps le vélo a été réparé, mais la météo nous a obligés à rester dans la capitale. Le mauvais temps nous a contraint à prolonger notre séjour. 🌩🌧

Nous attendons une fenêtre météo pour quitter la ville et affronter "l'Enfer sur Terre, le Chaco paraguayen !!!

Sans changement météo, nous devrions quitter Asuncion mercredi pour traverser les 800 km de rien qui nous séparent de la frontière bolivienne !!!


Après le désert de la Pampa, nous allons traverser notre 2ème désert pour atteindre les Andes et tenter une montée sur l'Altiplano !!!

lundi 22 avril 2019

Parenthèse française au Paraguay, acte II

Asuncion, capitale du Paraguay et de la pluie !!! ⛈🌧

C'est dégoulinant que nous faisons connaissance avec le directeur de l'école française d'Asuncion. Nous faisons aussi connaissance avec Elsa, professeur de SVT qui a bien a voulu faire entrer chez elle les pauvres cyclistes trempés que nous sommes !!! 🤜🤛

Asuncion, le palais présidentiel


Stationnés dans la cour de l'école, les vélos font l'admiration des petits et des grands lors de la sortie des classes. Les questions fusent de la part de tout le monde, parents, enfants et enseignants.

Malgré notre apparence de chats mouillés avec les pieds enfermés dans des baignoires (les chaussures sont gorgées d'eau et les pieds marinent dedans) nous sommes le centre d'intérêt de l'établissement. 🐱💧🤩

Nous faisons aussi connaissance avec Stephan, instituteur des CM2, qui nous accueillera aussi durant notre séjour dans la capitale. 🤜🤛

Finalement, nous quittons l'établissement avec Elsa et allons chez elle (et Sébastien, son mari) pour prendre nos quartiers. 🏡

Nous rencontrons Seb et les enfants. Seb est un passionné de bébêtes en tout genre (rampants de préférence). Les enfants et nous mêmes sommes admiratifs devant cette passion. 🐍🦂🕷

Même pas peur du serpent !!!


Le lendemain, nous avons rendez-vous avec les CM1 en fin de matinée et le club journal de l'école pour une interview. Les enfants (CM1 et club journal)sont très intéressés et posent de nombreuses questions (mention spéciale à Jules de CM1 pour l'intérêt porté à notre aventure). 🏫🙋‍♀️🙋‍♂️

Nous avons recommencé le jeudi matin avec la classe de 4ème. Les questions fusent, parfois plus technique que leurs petits camarades de CM1. Certains montrent un intérêt réel à notre aventure (mention spéciale à Ismaël, futur tourdumondiste, du moins, nous l'espérons).

Le reste de la semaine se passe entre rencontres (autour d'un verre, sur un terrain de badminton ou d'un apéro dinatoire). 🥳🍺🍻🍷🍹🍾

Durant notre séjour, les enfants passent 3 jours à l'école dans la classe de leur niveau respectif. Nous sommes en vacances !!! 🥳🥳🥳

En classe de SVT avec Elsa


Nous mettons aussi ce temps à profit pour visiter la capitale et faire réparer le vélo qui a des faiblesses au niveau des freins (le vélo de l'antipodien senior). 👨‍🔬🚴‍♂️🆘

La Costanera

Le microcentro vu de la Costanera

Escaliers à San Geronimo

Art de rue


Nous finissons pas quitter cette communauté française pour continuer notre périple (après s'être couché à 3h du mat le dernier soir).

Avant de quitter la communauté française


C'est la première fois que nous intervenons dans une école et devant l'engouement que notre aventure suscite, nous pensons recommencer cette expérience dans une autre école.


Nous tenons à remercier le personnel encadrant de l'école, dont Matthieu le directeur, les enseignants et leurs familles (la liste est longue et je ne veux pas en oublier donc je ne citerai personne), les parents rencontrés (Hélène, Fanny) et les enfants qui su mettre à l'aise nos enfants lors de cette expérience riches en émotions. 😗

dimanche 21 avril 2019

Parenthèse française au Paraguay, acte I

D’Acahay, nous décidons d’aller en direction de La Colmena, pour rendre visite et se reposer dans un camping tenu par des tourdumondistes français(Tranquilo). 

Entre Acahay et La Colmena

On va bientôt quitter la route !!!


Charles, Aurélie et leurs deux enfants ont posé leurs valises (ou plutôt leur camion tout terrain) au Paraguay il y a un peu plus de deux ans. En plein tour du monde, ils ont tout arrêté pour acheter un bout de terrain et monter un camping (Camping Tranquilo).

Aurélie, Charles et leurs enfants, heureux propriétaires de Tranquilo


Perdu dans la campagne paraguayenne, ce havre de paix va nous permettre de nous reposer après notre journée de route de la veille.

Les quelques 30 km qui nous séparent de l’entrée de la piste du camping ne seront qu’une formalité (alternance de montées et descentes rapidement avalées malgré la fatigue de la veille).

Nous comptons arrivé vers 12h00 au camping et il ne nous reste que 5 km pour y arriver.

Pas grand chose en fait !!!

Mais il s’agit de piste sablonneuse qui grimpe, qui grimpe et qui grimpe encore (en plus il fait chaud) !!!

As-tu déjà essayé de pédaler dans 15 cm de sable ?


Le début se déroule sans encombres. Puis l’affaire se corse. Nous peinons avec nos vélos chargés qui s’enfonce dans la couche de sable de 15 cm de profondeur !!! Nous nous demandons si nous allons y arriver !!!

Les arrêts se succèdent, tous les 200 m pour reprendre notre souffle. Puis finalement, nous arrivons en haut, plus que le dernier km à avaler (descente et plat vers le camping).

Nous arrivons enfin au camping, exténués, suant et couvert de poussière. Nous sommes accueillis par Charles, maître des lieux. Nous nous installons et réalisons que nous avons mis plus d’une heure pour faire les 5km qui séparent la route de l’entrée du camping !!!

L’après midi est consacrée au repos et au bavardage avec Charles et Aurélie. Puis leurs enfants rentrent de l’école et font connaissance avec les nôtres. Ils passeront le reste du séjour ensemble (Florine a une copine et Baptiste un copain qui a plein de Lego).

Le lendemain, accompagnés de Charles, nous partons en excursion dans la campagne paraguayenne à la découverte des chutes de Mbocaruzu. Le temps est au beau fixe et nous progressons le long de la rivière. Nous la franchissons à plusieurs reprises en passant à gué ou en la traversant les pieds dans l’eau.

A l'assaut des chutes


Faut se mouiller les pieds

Mbocaruzu

On marche sur l'eau ???

Photo de famille


Pour le repas de midi, Charles nous a préparé de la viande marinée que nous faisons cuire sur un feu de bois. Nous sommes en mode aventuriers dans la forêt paraguayenne. Puis, le repas terminé, nous sommes allés piquer une tête dans l’eau claire et chaude de la rivière, tout près des chutes (eau à 28°c).

À table !!!

Notre piscine naturelle


Enfin, nous reprenons le chemin du retour pour terminer tranquillement l’après midi au camping en partageant nos expériences respectives et en échangeant des fichiers de toutes sortes (livres, BD, scolaire, …).

Chemin dans la forêt paraguayenne


Puis nous repartons le lendemain vers Asuncion car nous y avons rendez-vous avec d’autres français, les élèves de l’école française Marcel Pagnol d’Asuncion.

Sur la piste pour rejoindre la route !!!

Urubus le long de la route


Nous faisons en sens inverse la piste sablonneuse (plus facile dans ce sens). Puis de La Colmena nous rejoignons Acahay et enfin Carapegua. Puis le lendemain, nous filons sur Asuncion que nous atteindrons 2 jours plus tard.

Le temps tourne à la pluie et nous voulons arriver avant que la pluie ne se déverse sur la ville.

Nous quittons notre dernier lieu avant Asuncion sous une pluie légère ……. qui rapidement devient un orage avec des trombes d’eau qui s’abattent sur nous. Plus le choix, nous devons avancer vers notre lieu d’arrivée, l’école française.

Les rues sont envahies par l’eau, nous avançons péniblement. Les feux tricolores continuent leurs alternances de couleurs (rouge, vert et orange) sans aucuns signes de faiblesse, nous obligeant à nous arrêter et à poser les pieds dans 20 cm d’eau sale malodorante !!!

Entrée dans Asuncion, début d'orage

L'eau dévale aussi les rues

Bains de pieds aux feux tricolores !!!

Remonter à contre-courant !!!


Finalement, nous arrivons à bon port, trempés, dégoulinants, sales et puants à l’école Marcel Pagnol ou notre exploit est salué par les regards admiratifs des élèves, enseignants et directeur qui nous attendent.

Le Paraguay est, pour nous, le pays de l’innovation. A Asuncion, nous allons innover en intervenant auprès de classes.

Mais d’abord allons nous sécher avant d’écrire la suite ….


PS : dans la bataille pour Asuncion, un vélo a montré des signes de fatigue en adoptant une tendance à ne pas vouloir s’arrêter malgré les tentatives de freinage !!! A suivre !!!