mardi 28 juin 2016

Grande-Bretagne - La plus belle ville au monde ....... Edinburgh



Nous quittons la région du Speyside pour nous diriger vers Edinburgh.

Les Cairngorms
Mais avant d'arriver à Edinburgh, nous devons traverser les Cairngorms. Les Cairngorms sont une région de type subartcique avec des domaines skiables et des stations de ski. La météo y est rigoureuse et changeante, mais ce que nous retiendrons de cette traversée, c'est surtout les paysages et les routes à 20% que ce soit en montée ou en descente !!!

Départ de sentiers de randonnée
Les Cairngorms sont aussi le lieu idéal pour faire des randonnées et voir des animaux en liberté. Nous apercevons à plusieurs reprises des hardes de cervidés nous dominant, évoluant sur  les pitons rocheux.

La météo est incertaine. Il y a une alternance d'averses et d'éclaircies. La route aussi est changeante, nous circulons sur des routes à doubles voies et sur des single track.

Nous faisons une halte à Balmoral, la résidence d'été de la Queen. Niché au fond d'une vallée, le château ne se visite pas, seul les jardins sont ouverts au public. Toutefois, il est bon de noter que la Queen autorise les CCistes à dormir sur le parking réservé aux CC.

En fin de journée, nous nous arrêtons au dessus de Perth, sur le parking d'un centre de produits locaux pour touristes. Nous y passons la nuit avant de repartir pour la capitale.

Où est le camping ?
Nous programmons Jacqueline de façon à ce qu'elle nous emmène au camping. Nous arrivons aux environs d'Edinburgh. Suivant toujours les indications de Jacqueline, nous entrons dans la ville. C'est lorsque Jacqueline nous indique que nous sommes arrivés, que nous constatons notre erreur. En rentrant les coordonnées, nous nous sommes trompés. Nous avions mis les coordonnées du centre ville. Nous étions déjà tout contents d'avoir trouvé un camping en plein centre ville (pas de bus à prendre, ...). Heureusement que rouler dans le centre d'Edinburgh avec Antipode est assez facile compte tenu de la largeur des voies.

Une fois arrivés à destination (pas la vraie), nous changeons les coordonnées et nous voilà repartis pour retraverser la ville. Ce petit tour improvisé en plein centre ville, nous aura aussi évité de payer pour prendre un city sight bus !!!

Le château d'Edinburgh
La ville a l'air magnifique avec ses immenses bâtiments de style géorgien, victorien ou encore néo classique. Le château trône, majestueux au dessus de la mêlée de touristes.

Nous finissons par arriver à destination. Le camping est un peu éloigné mais il est bien desservi par une ligne de bus. Nous mangeons et comme il fait beau, même très beau (pas de nuages, grand ciel bleu, une légère brise et un soleil comme nous ne l'avions pas vu depuis des jours), nous décidons de partir tout de suite à l'assaut de la capitale.

A l'assaut du château !
Nous prenons le bus pour nous rendre au centre. Nous montons vers le château et après avoir gravi quelques marches, nous voici devant l'entrée monumentale du château.

Le mémorial de la guerre

Une fois les cars de touristes partis, nous sommes presque seuls
Nous passons une bonne partie de l'après-midi à l'intérieur du château. Comme le temps est au beau fixe, il y a foule. Ici, en haut du château, se croisent des touristes venus du monde entier. Il y a même des français (pas nous, d'autres gens venus du pays de chez nous). Les touristes chinois sont comme d'habitude, sans gêne, poussant tout le monde, s'agglutinant autour des vitrines, touchant à tout (surtout ce qui est interdit), criant ... enfin bref des touristes chinois comme je les aime !!! Rien de tel pour m'énerver, voilà pourquoi je préfère visiter des sites quant il n'y a personne !!!

L'entrée du musée militaire, serions-nous seuls ?
Cependant, nous continuons notre visite essayant de fuir cette horde touristique qui nous colle aux basques. Nous déambulons de bâtiments en bâtiments, de musées en musées. Baptiste est ravi puisque le château renferme plusieurs musées militaires. Florine est moins ravie pour la même raison et en a assez de visiter des musées militaires.

Le clou de la visite reste quand même l'histoire des joyaux et la salle où reposent les joyaux de la couronne d'écosse ainsi que la pierre du Destin. Dans cette salle, nous admirons la couronne, l'épée d'apparat et le sceptre. Ces joyaux sont les plus anciens symboles de royauté des îles britanniques. En plus des joyaux, se trouve aussi la pierre du Destin. Elle servait au sacre des rois écossais. Ces symboles représentent les honneurs de l'Ecosse (The Honours Of Scotland). Il est bien sûr interdit de prendre des photos dans cette salle, il faut se déplacer si on veut les voir.

Il reste encore deux prisonniers ...
Enfin, nous terminons la visite par un petit tour dans les prisons, lieux où étaient enfermés les prisonniers de guerre dont quelques français (pas mal de français même) et d'autres nationalités (espagnols par exemple), ennemis héréditaires des brittons !!!

En 1781, les prisons étaient pleines de détenus. La plupart des prisonniers avaient été capturés lors de la guerre d'indépendance américaine. A cette époque, les anglais étaient aussi en guerre contre la France, la Hollande et l'Espagne. D'ailleurs, à l'intérieur de la prison, sur les portes, on peut deviner des noms gravés dont celui d'un espagnol, d'un américain et d'un français (un certain Lefèvre). Les prisonniers recevaient quotidiennement une ration définie par la loi (2 pintes de bière, 680g de pain, 340g de boeuf, 28 cl de purée de pois tous les deux jours, 115g de beurre et 170g de fromage le samedi à la place du boeuf).

Les prisonniers américains étant considérés comme des rebelles, ils ne percevaient que 450g de pain au lieu des 680g réglementaires !!!

De plus, tous les prisonniers recevaient des vêtements et 6 pence par jour. Les prisonniers français recevaient plus que les autres détenus. Il existait un accord entre les gouvernements français et anglais. Il ne faut pas oublier aussi que de nombreux détenus français étaient enfermés sur les fameux "bateaux-prisons", véritables bagnes et mouroirs.

La photo traditionnelle
Après une photo avec les gardes, nous quittons la horde asiatique pour nous promener dans les rues de la ville, repérant ce que nous pourrions faire le lendemain.

En fin de journée, nous rentrons au camping. Nous passons une bonne nuit car nous voulons partir de bonne heure afin de profiter de la journée.

A la sortie du château

En ville ...
Nous reprenons le bus pour nous rendre à nouveau dans le centre. Nous commençons à déambuler dans les rues, visitant plusieurs bâtiments ouverts au public.




Nous prenons plaisir à nous promener dans cette ville magnifique. Pour moi, c'est la plus belle ville au monde. Elle marie le moderne et l'ancien. Les rues sont bordées d'immeubles aux styles d'une autre époque. Il fait bon d'y flâner malgré la horde de touristes.

Aux environs de midi, nous nous mettons à la recherche d'un endroit pour nous restaurer (un restaurant, quoi !!!). Nous clôturons notre recherche en nous attablant ......."Chez Jules", restaurant français au centre ville. C'est la première fois que nous tentons cette expérience culinaire hors de nos frontières. Ce n'est pas dépaysant mais nous avions faim !!!

Après cette tentative de dépaysement culinaire et comme nous avions promis aux enfants que nous visiterons les souterrains d'Edinburgh, nous repartons en direction du château et nous réservons un tour dans les souterrains hantés de la capitale. Cela aurait été idiot de quitter l'Ecosse sans avoir côtoyé un de ces légendaires phénomènes paranormaux écossais.

Esprit, es-tu là ?
A 15h00, nous commençons notre descente vers les Ténèbres. Le tour commence à l'extérieur. La guide nous raconte plusieurs histoires de meurtre, de cimetières et de problèmes d'hygiène publique.

Puis, nous finissons par entrer dans les souterrains. Le sous-sol de la capitale est truffé de galeries et de salles où vivaient au cours des siècles nombre de personnes. Les caves communiquaient entre elles et on pouvait y trouver des bars, brasseries, artisans et autres filles de joie.

Nous entrons dans différentes salles, lieux de crimes ou non, mais aussi habitations d'esprits malins ou non. C'est ainsi que nous faisons connaissance avec le fantôme d'un cordonnier, d'un gentleman (pas très gentil à ce qu'il paraît) et d'un enfant de 6-7 ans (qui a la fâcheuse habitude de prendre la main des jeunes mères).

Au cours de notre descente dans le paranormal, nous rentrons dans une salle dont l'atmosphère nous paraît plus lourde et plus froide. C'est avec soulagement que nous la quittons. Comme nous étions à la fin du groupe, nous rentrons dans l'autre salle en dernier. Alors que nous écoutons les histoires de la guide, tous les 4 en même temps, nous entendons un bruit et un léger courant d'air frais. Nous savons qu'il n'y a personne dans l'autre salle mais quelqu'un (ou quelque chose) a quand même jeté une pierre (ou autre chose). Nous sommes les seuls à l'avoir entendu. Finalement, nous nous rapprochons du groupe, nous resserrons les rangs autour des autres touristes. Nous n'en menons pas large. Nous ne saurons jamais ce qui s'est véritablement passé. A chacun de faire son idée, mais nous avons bien entendu et senti quelque chose que nous ne pouvons expliquer !!!

La visite se termine peu après, toujours ponctuée d'histoires de cadavres et de revenants. Puis, nous refaisons surface, un peu ébranlé par notre expérience.


Nous continuons à nous balader puis nous rentrons au camping.

Le temps est de nouveau à la pluie.

Nous quittons Edinburgh et filons en direction du sud de l'île britannique. Nous avions prévu pas mal d'arrêts mais le temps est exécrable. Il pleut des trombes d'eau sans arrêt. Les journées finissent par se ressembler. Le matin, nous nous réveillons avec la pluie. L'école se fait avec la pluie comme fond sonore, la route est sous pluie, les repas se déroulent sous la pluie et enfin, nous nous couchons sous la pluie.

Nous prenons la décision de rouler jusqu'à Douvres en essayant de profiter des quelques éclaircies qui devraient s'offrir à nous lors de notre descente.

Nous finissons par trouver un peu de soleil lors de notre arrêt à Whaplode. Le soleil est revenu et nous en profitons pour nous sécher. Nous faisons aussi connaissance avec nos sympathiques voisins, des anglais en WE.

La cathédrale d'Ely
Puis le lendemain, nous faisons halte à Ely car il fait vraiment très beau. Dans cette ville, se trouve une ancienne cathédrale, monumentale, mais surtout l'une des plus anciennes du royaume.

Marché français avec des drapeaux italiens
Comme c'est samedi, c'est jour de marché. Après le restau français à Edinburgh, aujourd'hui, c'est marché français avec des produits français et des camelots bien de chez nous.

Ainsi, nous déambulons entre un marchand de pain et autres viennoiseries bien de chez nous, un vendeur de confitures artisanales de chez nous (tous les pots sont de marque inter......marché et Syst.......ème U) et autres commerçants dont on cherche encore une parenté avec la France (cuisine fusion indienne/chinoise, bois sculpté d'inspiration made in china, pizza et pâtes italiennes, ...).

Nous nous exilons vers le marché local et bien de chez eux (pudding, fish,n chips, brocolis et choux de bruxelles, ...).

La maison natale de Cromwell
Nous achetons des plats à emporter et déjeunons sur l'herbe au pied de la cathédrale. Avant de quitter Ely, nous passons devant la maison natale de Cromwell.

Ballade sur les fameuses falaises blanches

Au bout des falaises: la plage et son camping
Enfin, nous finissons par arriver à Douvres. Nous passons le reste du WE face au Channel dans l'attente de notre ferry, programmé pour le lundi suivant. Nous nous baladons le long des White Cliffs, les grandes falaises blanches, symbole de début ou de fin d'aventure en Albion.

Le lundi, nous prenons le ferry et nous débarquons dans une France en pleine crise (encore une, il vieillit mal, le pays de chez nous !!!). Comme nous savions que des dépôts pétroliers étaient bloqués, nous avons fait le plein avant de rentrer (on a dû payer 1.42€/L au lieu de 1.10€/L, car les carburants sont plus chers en GB !!!).

Nous serions-nous trompés de ferry ?

Porte de la vieille ville de Boulogne-sur-mer
Depuis début juin, nous faisons une pause dans le Nord de la France. Nous passons notre temps entre Boulogne et le Touquet. Puis enfin nous sommes arrivés sur les lieux d'enfance de l'Antipodienne senior.

Nous en profitons aussi pour honorer les quelques rendez-vous médicaux que nous avions pour Baptiste. Notre séjour se prolonge car l'Antipodienne senior a aussi dû faire face à un léger problème médical.

Bientôt, nous allons reprendre la route vers l'est, l'Europe centrale va devenir notre terrain de jeux.

mardi 7 juin 2016

Grande-Bretagne - Highlands et whisky


La nuit passée, c'est en pleine forme que les enfants reprennent l'école après une quinzaine de jours de vacances, reprise de l'école au niveau supérieur, Florine entame la 6ème et Baptiste le CE1. Encore de belles matinées en perspective (crise de larmes, refus d'écrire, et j'en passe).

Nous quittons Oban en fin de matinée après une visite de la ville et quelques emplettes. Nous nous dirigeons vers Fort William et les Highlands.

Fort William
Nous arrivons à Fort William dans l'après-midi. Le temps n'est pas au beau fixe mais il ne pleut pas (pas encore du moins). Nous visitons la ville. Fort William est le point de départ de nombreuses randonnées vers le Ben Nevis (point culminant de la Grande-Bretagne - 1 344m).

A défaut d'une ascension ...
Nous sommes tentés de faire une partie de l'ascension mais la météo nous ramène rapidement sur terre. Le sommet est sous les nuages et est encore totalement enneigé. Même si il n'est pas haut, son ascension n'est pas facile.

Le musée des Highlands
Nous nous rabattons sur le Musée des Highlands occidentales. Malgré sa petite taille, ce musée renferme de nombreux objets typiques de la vie dans les Highlands. Accolé à ce musée, se trouve aussi le musée des commandos. Le premier centre d'entraînement commando se trouvait non loin de Fort William.

Le Ben Navis
Après avoir arpentés plusieurs fois les différentes rues de Fort William, nous nous remettons en route et nous nous arrêtons le long du Loch Lochy pour y passer la nuit.

Le lendemain, nous continuons notre montée vers le nord de l'Ecosse.

Sur la route ...
et encore la route
Il ne pleut toujours pas, mais cela ne devrait tarder tant le ciel est menaçant. Les paysages traversés sont sublimes. Nous remontons le long du loch Lochy puis nous bifurquons vers l'ouest pour nous rendre sur l'île de Skye.

Le château le plus photographié en Ecosse
En chemin, nous passons à Dornie. Comme nous, ce nom ne vous dit rien. Toutefois, dans cette petite bourgade se trouve le château le plus photographié en Ecosse. Tout y est, le loch, les montagnes et un château les pieds dans l'eau, image de carte postale.

Tellement photographié que je recommence
Nous nous arrêtons et prenons en photo le dit monument avant de continuer vers Skye.

Dès notre départ du château Eilean Donan, la pluie nous a trouvé. Ce que nous ne savons pas c'est qu'elle ne va pas nous abandonner de sitôt !!!

C'est sous la pluie que nous arrivons sur l'île de Skye après avoir traversé le pont de Kyle Of Lochalsh. Nous poursuivons un peu sur la route principale mais la pluie nous fait rebrousser chemin (et les portiques et autres interdictions pour CC aussi).

Nous continuons vers Lochcarron et Glen Carron. Suivant un dépliant touristique en notre possession, nous pouvons visiter un village abandonné non loin de Lochcarron. Nous nous engageons sur la route (étroite bien sûr). Au bout de quelques kilomètres, nous arrivons au bout de la route sans avoir trouvé le site tant convoité. Nous faisons demi-tour puis nous repartons en sens inverse. Nous finissons par trouver l'accès au site mais il n'y pas de parking (nous n'allons nous garer sur la route, c'est une route avec une seule voie !!!). De plus, il pleut (étonnant !!!) et il faut marcher sur près d'un kilomètre pour atteindre le village abandonné.

Nous décidons de ne pas continuer sur ce chemin et reprenons la grande route pour nous arrêter un peu plus loin sur le Glen Carron.

Le bivouac du jour
La pluie berce notre soirée, la nuit aussi, et la matinée. Entre deux averses (alternance de crachin et de pluie forte), nous pouvons quand même admirer le paysage qui nous entoure.

Après l'école du matin, nous nous dirigeons vers Ullapool, le long du Loch Broom.

En cours de route, nous nous arrêtons au Corrieshalloch Gorge et aux chutes de Measach.

Les chutes
Les chutes ont une hauteur de 45m et se jette dans les gorges de Corrieshalloch. Ces gorges ressemblent plus à un défilé tant elles sont encaissées, étroites et spectaculaires.

Comme le temps le permet, il ne pleut plus, il ne bruine plus, il ne crachine plus, ... nous profitons donc de cette accalmie pour descendre voir cette curiosité géologique de plus près.

Nous empruntons un petit sentier qui nous amène au-delà des chutes pour pouvoir les voir de loin. Puis, ce sentier nous amène sur un pont suspendu au-dessus des gorges pour se prolonger sur l'autre rive. Enfin, nous atteignons une plateforme avancée au dessus des gorges et admirons les chutes dans toutes leurs splendeurs. Nous nous apercevons aussi que les gorges sont très profondes. La nature est magnifique, l'air est frais et parfumé des mille parfums de montagne après un orage.

Les aventuriers de la pluie
Après cette petite ballade, nous nous remettons en route et nous nous dirigeons vers Ullapool, notre lieu de villégiature pour cette soirée.

Le camping d'Ullapool
Nous arrivons à Ullapool dans le milieu de l'après-midi. Nous nous installons au camping. Cette petite ville nous donne l'impression d'être au bout du monde. Même si le temps n'est pas au beau fixe, notre emplacement face à l'océan nous laisse voir un paysage de toute beauté. Les ajoncs tranchent sur le vert des collines environnantes. Les nuages accrochés aux montagnes s'effilochent pour nous laisser entrevoir quelques sommets qui nous font rêver. Les ferry vers les Hebrides troublent parfois notre tranquillité.

La rue principale d'Ullapool
Nous nous promenons dans ce petit port de pêche puis nous rentrons nous reposer. Le lendemain, le soleil fait quelques apparitions mais le ciel est chargé et couvert.

Nous nous mettons en route pur nous diriger vers Durness. Nous montons vers le grand Nord. D'ailleurs, nous commençons à sentir que nous sommes sous une latitude autre que celles que nous côtoyons habituellement. Le soleil se couche vers 23h et se lève vers 3h30 et 4h du matin. Nous nous couchons avec le jour et nous  nous levons avec le jour, c'est un peu bizarre !!! Nous faisons des économies d'électricité, ça tombe bien, vu le temps le panneau a du mal à charger !!!

Les Highlands, sous la pluie
toujours sous la pluie

et encore sous la pluie
En plus de la luminosité, la météo est bizarre. Non, pas bizarre mais constante. On se lève avec la pluie, on déjeune avec la pluie, on goûte avec la pluie et on se couche avec la pluie. Il en est de même avec la température, 7°C au lever, 7°C le midi, 7°C le soir !!! Constant !!!

Durness, sous la pluie
Nous traversons Durness et faisons connaissance avec les routes "single track" et leurs "passing place".

Il s'agit de routes à une voie avec des emplacements où on se range pour laisser passer les voitures qui viennent en sens inverse. Ce système de route aurait du mal à être accepté en France, car il s'agit surtout de civisme et de politesse.

Mais les Highlands sans la pluie, ce ne sont plus les Higlands !
Ces routes nous permettent de traverser des paysages (détrempés) magnifique, désertique et immenses.

Ah, le ciel est bleu ici aussi !
Nous nous arrêtons le long d'un loch pour y passer la nuit, puis le lendemain, nous entamons  notre descente vers Inversness et le Loch Ness.

Toujours en descendant le long de petites routes "single track", nous nous arrêtons pour embarquer un autostoppeur qui va randonner sur le Ben Klibreck. C'est un letton qui vient de finir ses études à Glasgow et passe du bon temps dans les Highlands.

A midi, nous finissons par arriver à Lairg et par la même occasion, nous en avons fini avec les routes "single track".

Dans l'après-midi, nous arrivons aux environs d'Inversness. Nous traversons la ville. Après plusieurs jours sans avoir vu de grande ville et de circulation, cela nous fait bizarre d'être à nouveau replongé dans un monde trépidant et stressé.

J'ai un nouveau copain, il s'appelle Nessie
D'Inverness, nous bifurquons vers l'ouest et commençons à remonter le Loch Ness pour aller jusqu'à Drumnadrochit. Nous nous arrêtons dans cette ville, haut lieu touristique. Nessie est à l'honneur partout. Tout est Nessie. Nous avons fait halte dans cet endroit pour les enfants uniquement, principalement pour Baptiste qui repart de Drumnadrochit avec un nouveau compagnon (Nessie a rejoint la team Antipode !!!).

Dès que nous avons fait le tour du patelin et des attractions, nous repartons de ce temple mercantile pour nous rendre dans le Speyside, de l'autre côté d'Inversness.

Arrivés à Grantown-On-Spey, nous nous mettons à la recherche d'un endroit pour nous poser. C'est le long d'une petite route que nous finissons par nous nous arrêter pour y passer la nuit.

Le lendemain, pas d'école, nous sommes samedi. Nous allons faire le tour des distilleries du divin breuvage écossais, j'ai nommé, le whisky !!!

Forres, en route vers le whisky
Le Speyside est connu des amateurs de whisky. Contrairement à d'autres whisky écossais, les whiskies du Speyside sont plutôt fruités avec des notes florales. Mon préféré étant Benromach, nous partons donc vers Forres pour visiter la distillerie.

Nous arrivons sous la pluie mais le temps se lève rapidement pour finalement nous laisser le temps de nous rendre à la distillerie à pied.

Ah, c'est open !!! Super !!!
Nous visitons la distillerie, apprenant tous les secrets du whisky !!! Finalement, ce n'est que de l'eau, du malt, des levures, une double distillation et une maturation dans des fûts ayant préalablement servis à faire du sherry ou du bourbon. Nous apprenons que chez Benromach, il n'utilise que le coeur de la distillation, rejetant la tête et la queue de distillation, c'est à dire, qu'il n'utilise pas le début et la fin du produit distillé mais uniquement le milieu.

La visite se termine par une dégustation. Nous en profitons pour faire connaissance avec les autres personnes qui composaient notre groupe (un couple écossais de Glasgow et un couple de touristes allemands).

Le reste de la journée est consacrée au circuit des distilleries (nous les faisons pas toutes car en général elles sont interdites aux enfants de moins de 8 ans et la plupart sont fermées le WE).

Nous nous arrêtons à Aberlour (encore un nom qui fait rêver) après être allé du côté de Dufftown (capitale autoproclamée du whisky du Speyside).

La distillerie

La rivière sacrée
Nous passons la nuit non loin de la distillerie, sur les berges du fleuve sacrée, la Spey (sans elles pas de whisky !!!).

Le lendemain, nous commencerons notre descente vers le sud et Edinburgh.
En route vers Edinburgh