dimanche 21 avril 2019

Parenthèse française au Paraguay, acte I

D’Acahay, nous décidons d’aller en direction de La Colmena, pour rendre visite et se reposer dans un camping tenu par des tourdumondistes français(Tranquilo). 

Entre Acahay et La Colmena

On va bientôt quitter la route !!!


Charles, Aurélie et leurs deux enfants ont posé leurs valises (ou plutôt leur camion tout terrain) au Paraguay il y a un peu plus de deux ans. En plein tour du monde, ils ont tout arrêté pour acheter un bout de terrain et monter un camping (Camping Tranquilo).

Aurélie, Charles et leurs enfants, heureux propriétaires de Tranquilo


Perdu dans la campagne paraguayenne, ce havre de paix va nous permettre de nous reposer après notre journée de route de la veille.

Les quelques 30 km qui nous séparent de l’entrée de la piste du camping ne seront qu’une formalité (alternance de montées et descentes rapidement avalées malgré la fatigue de la veille).

Nous comptons arrivé vers 12h00 au camping et il ne nous reste que 5 km pour y arriver.

Pas grand chose en fait !!!

Mais il s’agit de piste sablonneuse qui grimpe, qui grimpe et qui grimpe encore (en plus il fait chaud) !!!

As-tu déjà essayé de pédaler dans 15 cm de sable ?


Le début se déroule sans encombres. Puis l’affaire se corse. Nous peinons avec nos vélos chargés qui s’enfonce dans la couche de sable de 15 cm de profondeur !!! Nous nous demandons si nous allons y arriver !!!

Les arrêts se succèdent, tous les 200 m pour reprendre notre souffle. Puis finalement, nous arrivons en haut, plus que le dernier km à avaler (descente et plat vers le camping).

Nous arrivons enfin au camping, exténués, suant et couvert de poussière. Nous sommes accueillis par Charles, maître des lieux. Nous nous installons et réalisons que nous avons mis plus d’une heure pour faire les 5km qui séparent la route de l’entrée du camping !!!

L’après midi est consacrée au repos et au bavardage avec Charles et Aurélie. Puis leurs enfants rentrent de l’école et font connaissance avec les nôtres. Ils passeront le reste du séjour ensemble (Florine a une copine et Baptiste un copain qui a plein de Lego).

Le lendemain, accompagnés de Charles, nous partons en excursion dans la campagne paraguayenne à la découverte des chutes de Mbocaruzu. Le temps est au beau fixe et nous progressons le long de la rivière. Nous la franchissons à plusieurs reprises en passant à gué ou en la traversant les pieds dans l’eau.

A l'assaut des chutes


Faut se mouiller les pieds

Mbocaruzu

On marche sur l'eau ???

Photo de famille


Pour le repas de midi, Charles nous a préparé de la viande marinée que nous faisons cuire sur un feu de bois. Nous sommes en mode aventuriers dans la forêt paraguayenne. Puis, le repas terminé, nous sommes allés piquer une tête dans l’eau claire et chaude de la rivière, tout près des chutes (eau à 28°c).

À table !!!

Notre piscine naturelle


Enfin, nous reprenons le chemin du retour pour terminer tranquillement l’après midi au camping en partageant nos expériences respectives et en échangeant des fichiers de toutes sortes (livres, BD, scolaire, …).

Chemin dans la forêt paraguayenne


Puis nous repartons le lendemain vers Asuncion car nous y avons rendez-vous avec d’autres français, les élèves de l’école française Marcel Pagnol d’Asuncion.

Sur la piste pour rejoindre la route !!!

Urubus le long de la route


Nous faisons en sens inverse la piste sablonneuse (plus facile dans ce sens). Puis de La Colmena nous rejoignons Acahay et enfin Carapegua. Puis le lendemain, nous filons sur Asuncion que nous atteindrons 2 jours plus tard.

Le temps tourne à la pluie et nous voulons arriver avant que la pluie ne se déverse sur la ville.

Nous quittons notre dernier lieu avant Asuncion sous une pluie légère ……. qui rapidement devient un orage avec des trombes d’eau qui s’abattent sur nous. Plus le choix, nous devons avancer vers notre lieu d’arrivée, l’école française.

Les rues sont envahies par l’eau, nous avançons péniblement. Les feux tricolores continuent leurs alternances de couleurs (rouge, vert et orange) sans aucuns signes de faiblesse, nous obligeant à nous arrêter et à poser les pieds dans 20 cm d’eau sale malodorante !!!

Entrée dans Asuncion, début d'orage

L'eau dévale aussi les rues

Bains de pieds aux feux tricolores !!!

Remonter à contre-courant !!!


Finalement, nous arrivons à bon port, trempés, dégoulinants, sales et puants à l’école Marcel Pagnol ou notre exploit est salué par les regards admiratifs des élèves, enseignants et directeur qui nous attendent.

Le Paraguay est, pour nous, le pays de l’innovation. A Asuncion, nous allons innover en intervenant auprès de classes.

Mais d’abord allons nous sécher avant d’écrire la suite ….


PS : dans la bataille pour Asuncion, un vélo a montré des signes de fatigue en adoptant une tendance à ne pas vouloir s’arrêter malgré les tentatives de freinage !!! A suivre !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire