mercredi 25 novembre 2015

Antipode school, les joies du CNED !!!



Aujourd'hui était un jour d'évaluations pour les enfants. On pensait qu'en 1h30 maximum se serait fini, c'était sans compter la blonditude ou les doigts de poulet de la mère antipodienne.

Les parents ayant déjà pratiqué le CNED compatiront, ils savent ce que l'on peut vivre quand il faut envoyer des enregistrements audio.

Le premier à y passer fut Baptiste, honneur au plus jeune !


Sérieux pour ma poésie, mais la technique fait défaut
Evaluation orale de français, il récite donc sa poésie, son expression orale, la lecture des mots et enfin la lecture d'une courte histoire. Bien sûr, maman ne vérifie pas que l'enregistrement est bon et Baptiste est tout content de sa performance.

Au tour de Florine pour l'éducation musicale. Quand on connaît les performances musicales et surtout le goût pour la musique de sa maîtresse, on se dit que ça commence mal. Déjà, il faut un instrument de musique pour le premier exercice. Comme nous sommes perdus au milieu de rien, nous optons pour deux bâtons sur lesquels elle frappe. Enregistrement de son chef-d'oeuvre (elle est un peu plus douée que sa mère !). Là je pense enfin à vérifier l'enregistrement et je m'aperçois qu'il n'y a rien dessus. Et donc, rien non plus sur ceux de Baptiste puisque le micro était coupé !!!

Je chante le matin ... il pleut l'après-midi !!!
On recommence donc la musique, ça enregistre bien, chouette, on continue avec le deuxième exercice et là, je me trompe et efface le premier exercice.

On y croit, on va y arriver. C'est enfin bon pour Florine, au moins elle a connaît bien sa chanson maintenant !

On recommence tout pour Baptiste, ça n'a pas trop l'air de le déranger. Tant qu'il ne faut pas écrire, c'est bon. C'est enfin bon pour lui aussi.

Résultat: on y a presque passé la matinée mais maintenant je maîtrise l'enregistrement audio ! 

 Dédicace à la famille Siret, précurseurs de la Méthode CNED.


dimanche 22 novembre 2015

La Grèce - Leucade et l'Epire du sud



Après Nikopoli, nous empruntons le tunnel sous marin (le mini tunnel sous la Manche) pour nous retrouver l'autre côté de la lagune de Preveza.

Nous continuons notre route jusqu'à l'île de Leucade (Lefkada dans le texte). Cette île est maintenant reliée par une bande de terre, ce qui nous évite de prendre un ferry pour nous y rendre.

Leucade est surtout réputée pour ses plages et ses locations saisonnières. Comme nous sommes hors saison, l'ensemble des installations estivales est fermé, camping compris.

Cela ne nous dérange pas mis à part le fait que nous aimerions bien trouver une machine à laver et un sèche linge afin de désencombrer Antipode. De plus, depuis Plataria, nous avons pris l'habitude de faire du camping sauvage. Le camping sauvage est interdit en Grèce mais il est toléré par les autorités, de plus hors saison, il est difficile de parquer les quelques touristes dans des campings tous fermés !!!

La plage de Kathisma a retrouvé sa sérénité

Nous passons une première nuit sur la superbe plage de Kathisma, endroit qui nous semble-t-il vu les établissements près de la plage doit être une plage très fréquentée en saison. Nous partageons notre bivouac avec un autre "routard" français, le premier que nous rencontrons depuis notre arrivée en Grèce.

Le lendemain, nous reprenons la route pour continuer notre tour de l'île. Nous empruntons des routes qui nous font découvrir de superbes paysages, succession de montagnes et de bord de mer.

Montagnes et mer à Leucade
Le long de la route qui nous conduit vers Vassiliki, nous voyons une fontaine et décidons de nous arrêter pour le faire le plein d'eau. En Grèce, il y a beaucoup de fontaines et il est assez facile de s'approvisionner en eau. D'autres touristes s'arrêtent pour remplir leur bouteille d'eau. C'est l'occasion d'échanger quelques mots dans un mélange de français, d'anglais et de d'afrikaners (ces touristes étaient des sud africains en balade dans le coin).

La journée passe en visite de village et recherche d'un lieu pour la nuit. Nous finissons par nous arrêter dans un petit port.

Puis nous finissons notre tour de l'île afin de poursuivre notre descente vers le sud. Leucade propose deux visages : la côte Est, très touristique et bétonnée avec très peu d'emplacement et une côte Ouest encore sauvage mais assez difficile d'accès pour les gros véhicules.

Après la mer, la campagne

Oh, des bêtes à féta !

Magnifique village abandonné, au hasard d'une route.
Paysage champêtre entre deux baies
Délaissant les grandes routes, nous prenons les chemins de campagne. Nous traversons de petits villages, habités pour certains et abandonnés pour d'autres. Cette partie de l'Epire est très rurale et nous commençons à apercevoir des troupeaux de moutons et des oliveraies à perte de vue.

Petit matin à Mitikas

Sensation zen à Mitikas

Crique des pêcheurs à Astakos
Nous passons encore quelques nuits dans le sud de la région même si il n'y rien à voir, mis à part de superbes couchers de soleil. Nous bivouaquons successivement aux abords d'un camping fermé et près d'une petite crique. Nous restons deux jours près de cette crique à admirer un paysage de montagnes tombant dans la mer. La plage en contrebas de notre bivouac est prisée des pêcheurs locaux. D'ailleurs, un pêcheur local a montré et a appris à Marc comment les grecs pêchent.


Au bout de 2 jours, nous reprenons la route et décidons de nous arrêter près de Messologi, grande ville du sud de l'Epire.

Messologi est située près d'un ensemble de marais salants et est aussi un centre industriel. La puanteur du lieu ainsi que le peu de propreté des abords de la ville, nous font continuer pour finalement emprunter le pont Rio Antirio et nous retrouver dans le Péloponnèse où nous attend les grands sites antiques que nous voulons absolument visiter avant de monter à l'assaut de la capitale et de sa fameuse Acropole !!!

jeudi 19 novembre 2015

Drôle de vie !

Drôle de vie, ou vie de drôle ?

Il y a une vie sur la route, une drôle de vie pour des drôles !

Une fois le moteur stoppé, le "quotidien" reprend sa place. Les enfants jouent, les parents s'attèlent aux tâches dont nul n'échappe.

Une salle de jeu en plein air

Jeux aquatiques


Pas de photo des parents durant les tâches journalières, on travaille donc pas le temps de prendre des photos !

L'école est un moment important de la journée, fini les jeux, place aux études ... en plein air !
L'unique élève de CM2
Après avoir admiré un énième sublime coucher de soleil sur une mer turquoise, il est temps de renter à la maison. C'est l'heure des écrans et/ou des écrits d'aventures.
Rédaction d'article et confection des carnets de voyages

L'administratrice et la photographe officielle du blog

Le redac' chef

Lorsque le climat le permet, un petit apéro en famille avec les boissons locales est le bienvenu. Pour apprécier la culture du pays traversé, il faut aussi en  apprécier les traditions apéritives locales !
A la nôtre... et à la vôtre aussi

De plus, nous faisons aussi connaissance avec les traditions culinaires par le biais de produits du jardin qui nous furent quelques fois gracieusement offerts par des habitants fort sympathiques. Nous tenons à faire remonter l'information que dans le malheur des Français (un certain 13 novembre), les habitants ont un élan de générosité par le biais d'offrande de mandarines.
Les grenades du jardin d'Engjell d'Albanie (gracieusement offertes)

Les produits du jardin de Théo de Grèce ainsi que son vin et ses fleurs.

Pour des raisons de logistique, il nous arrive parfois de faire étape dans un camping. C'est le moment tant attendu pour consommer de l'eau chaude (sans faire attention, ni au gaz, ni à la quantité d'eau consommée) et de faire des guirlandes autour d'Antipode.
Parfois il fait froid le soir pour se brosser les dents au camping !!!

Antipode et ses guirlandes
Antipode nécessite aussi quelques apports en eau et en gaz.
Mise en place d'une bouteille Grecque

Marco des sources et son jerrycan

Finalement, la voilà notre drôle de vie, notre vie de drôle pour certains !!! Après avoir tellement rêvé de cette vie, tellement lu sur différents blogs, nous la vivons. C'est à notre tour de de tourner autour de la planète !!!
Elle est pas belle not' vie
Arc et flèches faits maison

Lecture au soleil ("le petit chose")

Un ouzo, un livre et du soleil ....... drôle de vie !!!

dimanche 15 novembre 2015

L'Epire du nord à Leucade



La Grèce - L'Epire du nord à Leucade

Nous passons la frontière albanaise et nous arrivons en Grèce. Le contraste est saisissant. Le réseau routier nous paraît tout à fait normal, contrairement à celui que nous venons de quitter qui semblait dater d'une autre époque !!!

Notre premier lieu de villégiature se trouve à Ioannina dans la région de l'Epire. Cette région se situe au nord ouest de la Grèce et se partage entre une partie montagneuse et une partie côtière (comme toujours en Grèce, la mer n'est jamais loin des montagnes).

Nous nous installons sur un parking surveillé pour la modique somme de 8 Euros par jour. Nous y resterons deux jours, le temps d'effectuer les diverses démarches que nous voulons accomplir et de visiter la ville.

Ioannina est situé au creux d'un vaste cirque montagneux, sur les rives d'un lac (réputé comme sale et pollué).


Le lac de Ioannina
Le premier jour, nous en profitons pour sillonner la ville à la recherche d'un cadeau pour Baptiste, dont c'est l'anniversaire le lendemain. La 2ème mission de l'après midi, c'est de trouver une carte SIM prépayée pour avoir accès au monde virtuel. Les deux missions sont remplies dans l'après midi, l'une étant plus difficile à effectuer que l'autre (voir l'article "J'ai 6 ans").

Nous en profitons aussi pour nous balader aux abords de la vieille ville, le Kastro, que nous visiterons le lendemain après avoir effectué les 2 dernières missions (on se croirait dans mission impossible, c'est un peu vrai étant donné que tout est écrit en grec et qu'aucuns membres de la famille ne pratique cette langue).

La nuit est fraîche, nous sommes en montagne et au mois de novembre !!!

La température dans le camping-car est de 11° le matin au lever. C'est la 1ère fois depuis notre départ que nous mettons le chauffage le matin.

Nous finissons de remplir nos deux dernières missions (envoi de devoirs au CNED et scan d'évaluation de mathématiques pour Florine).

La mosquée Fetiye et le mausolée d'Ali Pasha
La vieille ville est belle à voir, mais de l'extérieur seulement. L'intérieur n'a rien à voir avec le passé et est occupé par des maisons modernes sans aucun charme. Toutefois, il faut voir la mosquée Fetiye, l'acropole Its-Kalé, le mausolée d'Ali Pasha et le musée byzantin.

La nuit tombée, nous nous enfermons pour fêter l'anniversaire du petit gars Baptiste et de 'Pin Câlin. Le matin, la température, malgré la fièvre de la fiesta de la veille, est tombée à 9°C. En ouvrant le lanterneau, nous nous apercevons qu'il a gelé.

Nous quittons Ioannina pour revenir vers des températures plus clémentes, c'est à dire, au bord de la mer.

Le théâtre de Dodoni

Le groupe de sanctuaires
En cours de route, nous nous arrêtons pour visiter le site de Dodoni (qui est aussi une marque de produits laitiers - dont le fameux yaourt grec). Au pied d'une montagne, se trouve ce site antique qui recèle le plus ancien oracle grec. Sur le site, nous admirons, divers édifices dont le théâtre et le groupe de sanctuaires (temple de Zeus, Héraclès et Dioné) entre autres monuments en cours de fouilles.

Lagon calédonien - non !!! La mer Ionienne au mois de novembre

Salle de jeux improvisée
Puis nous nous mettons en quête d'un lieu de villégiature sur le bord de mer. A Plataria, nous trouvons un camping encore ouvert et nous nous installons en bord de plage. Nous en profitons pour nous baigner car l'eau est bonne et le temps est au beau fixe.

"Notre" crique à Syvota

Repas de famille en novembre

Un des innombrables couchers de soleil
Au bout de deux jours, nous poursuivons notre route vers le sud de l'Epire. Après avoir acheté une bouteille de gaz grecque (installée sur Antipode avec un raccord acheté en France avant notre départ - pour les connaisseurs raccord italien d'un côté et G2 de l'autre), nous nous installons sur une crique du côté de Syvota. Le temps a l'air de s'être arrêté tant nous sommes paisibles en bord de mer. Les enfants sont en maillot de bain toute la journée, profitant des joies des bains de mer. Nous admirons le paysage qui nous laisse sans voix le soir, au moment du coucher de soleil. C'est une explosion de couleurs qui embrasent le ciel.

La crypte de l'oracle des morts
Mais il nous faut continuer notre route. Nous continuons sur le sud. Nous visitons en cours de route, le Necromanteion de Mesopotamos. C'est l'oracle des morts le plus célèbre du monde grec au confluent des deux rivières l'Achéron (le fleuve qui roule les douleurs) et le Cocyte (abreuvé par les larmes des morts laissés sans sépultures). On peut y voir un bel ensemble octogonal ainsi qu'une crypte souterraine. Les prêtres y rendaient les oracles au milieu de vapeur de soufre et de complexes stratagèmes pour faire croire qu'ils pouvaient communiquer avec les morts.

Puis nous nous installons sur la plage d'Ammoudia pour une nuit. Nous sommes seuls sur la plage, comme d'habitude. Depuis notre entrée en Albanie, nous croisons que très rarement des camping-cars. Aussi, les installations pour ce type de véhicule ne sont pas nombreuses, voire inexistantes. En Grèce, nous n'avons aucune difficulté pour trouver de l'eau. C'est un peu plus délicat quant aux vidanges de la soute à eaux usées et à la cassette des toilettes. Le système D est souvent là pour y remédier !!!

D'Ammoudia, nous filons vers Nikopoli, prochain site sur notre liste de lieux à visiter en Epire. Mais avant, nous devons faire une halte pour nous ravitailler.

Notre route croise celle d'un carrefour market et celle d'un LIDL. Eurêka, c'est jour de fête, nous allons enfin remplir les divers espaces réservés aux denrées alimentaires. Depuis le départ du camping de Plataria, nous pratiquons du camping sauvage et rencontrons peu de magasins pour nous approvisionner. Les placards se vidant, nous en profitons donc pour les remplir. Puis nous nous dirigeons vers le site de la journée.

Nikopoli, les époques se côtoient !!!

Antipode à l'assaut des remparts byzantins
Comme son nom l'indique, Nikopoli est la "ville de la victoire" (et non la ville de Nike comme pourrait le croire certains ados boutonneux !!!). Niki ou nike veut dire victoire et n'est pas seulement une marque !!! Cette ville a été construite suite à la victoire d'Actium en 31 av. J-C, célèbre bataille navale où se joua le destin de Rome.

Des fouilles sont en cours sur ce site, cet immense site devrais-je dire. Les remparts datent du 6ème siècle et sont quant à eux byzantins. Sur le site, subsiste actuellement les restes de plusieurs basiliques paléochrétiennes (splendides mosaïques), ainsi que les ruines d'un palais et les restes du théâtre de la ville.

Notre route nous emmène ensuite vers l'île de Lefkada (Leucade en français dans le texte), mais ça, c'est une autre histoire !!!

mercredi 11 novembre 2015

J'ai 6 ans

Le lendemain de la sortie d'Albanie, c'est mon anniversaire.

La mission du jour est de trouver un cadeau qui me plait et les ingrédients pour faire un repas typiquement grec.

Salade grecque maison, tzatziki et retsina (pour papa et maman)
En arrivant à Iaonnina, nous faisons les magasins pour trouver ce cadeau, celui de mes 6 ans. Je commence à être inquiet car il n'y a aucun magasin de jouets, à croire que les magasins de jouets n'existent qu'en France !!!

Finalement, après avoir tourné dans le centre ville, nous finissons par trouver une librairie qui vend aussi des jouets, pas beaucoup mais suffisamment pour faire mon bonheur. Il y a des LEGO !!!

J'en choisi un, un camion de dépannage, qui fera mon cadeau.

Le lendemain, c'est le jour J, celui que j'attends, le jour 1 Louane, celui qu'on retiens !!!

Après l'école, j'ai le droit d'ouvrir mon cadeau et enfin de pouvoir le construire.

Je vais souffler

C'est la fête !!!
Le soir, je souffle mes bougies (papa et maman avaient pensé à emporter les bougies) puis nous faisons la fête dans le camping car. Florine nous met son CD de Stromae afin que nous dansions.

Ça y est, j'ai 6 ans, je commence à être un grand.

Baptiste, le petit antipodien de la team.

Apollonia, le sud et la sortie



Albanie - Apollonia, le sud et la sortie

Nous quittons Berat pour nous diriger vers le site antique d'Apollonia.

Pour sortir de Berat, nous empruntons la route par laquelle nous sommes arrivés. Cette route, récemment rénovée, est en parfait état.

Pour aller à Apollonia, nous devons quitter la route principale pour emprunter des routes secondaires qui nous mènent jusqu'à la ville de Fier, nous rapprochant un peu plus de la côte.

Monument sur la route de Fier
Avant d'arriver à Fier, nous traversons une zone à l'odeur pestilentielle. Curieusement cette portion de route est en parfait état (encore en meilleur état que certaines routes occidentales). L'Union Européenne a financée les travaux de cette portion de route qui mène de la zone pestilentielle à Fier.

Cette zone renferme du pétrole et depuis peu cette zone est encore plus intéressante pour les pétroliers. La Bankers Petroleum (entreprise canadienne) y effectue des sondages dans les réserves de pétrole de schiste (extraction des hydrocarbures par fracturation hydraulique). Depuis leur arrivée le nombre de mini-séismes dans la région de Fier a augmenté (de magnitude 1.6 à 3 sur l'échelle de Richter lézardant les murs de certaines maisons).

Comme la route est en très bon état, nous en profitons pour fuir cette région et nous lancer à l'assaut d'Apollonia.

Apollonia se gagne, ne se donne pas aussi aisément que n'importe quel site touristique.

Il faut d'abord traverser la ville de Fier à l'heure de pointe (toujours rouler sur la file de gauche lorsqu'il y a deux voies, slalomer entre les différents engins qui occupent la chaussée - charrettes avec ânes, faire attention aux nids de poules, ...). Puis à la sortie de la ville, emprunter une route secondaire (aïe, aïe, aïe !!!) sur laquelle il y a des travaux en cours en plus de tout le reste. Ensuite quitter la route secondaire pour emprunter une route aussi large que votre véhicule. Au bout de 6 Kms, vous apercevez le Saint Graal de votre quête. Vous commencez alors à vous détendre pour pouvoir enfin apprécier le site. Vous espérez que le site en suffisamment grand afin de vous replonger le tard possible dans l'enfer routier.

Apollonia se situe sur une colline et a été fondée par des colons grecs venus de Corfou vers 600 av. J.C.

Le bouleutèrion d'Apollonia
Les premières fouilles datent de la première guerre mondiale et auraient été opérées par des austro-hongrois. Une mission archéologique française est intervenue sur le site entre guerres pour laisser la place à une mission italienne. Le site a continué d'être fouillé par des missions albanaises avant d'être à nouveau ouvert aux missions étrangères à partir de 1991 (notamment française).

L'Odéon, terrain de jeu des enfants
Cette ville, nommée en l'honneur d'Apollon, fut la plus grande ville dédiée à ce dieu avec près de 60 000 habitants. Nous avons découvert entre autres le bouleutérion, l'odéon, la bibliothèque ainsi le temple de Diana et les restes de l'arc de Triomphe.

Le site est grand et il reste encore beaucoup de terrain à fouiller. Nous en profitons pour nous promener sur le terrain.

Une crête "imprenable"
Tout en haut de la colline, nous tombons sur des ruines de l'ère communiste. En effet, tout le haut de la colline recèle en son sein un réseau de tunnels et de bunkers, héritage de la paranoïa de l'ex leader albanais Enver Hoxha.

Mario à l'assaut des bunkers communistes
Craignant une invasion, il avait fait édifié des casemates et des bunkers sur l'ensemble du territoire albanais. Les champs étaient alors truffés de casemates. Les collines et les crêtes étaient des bastions "imprenables" par les armées capitalistes. De nos jours, il ne reste presque plus rien, tout a été pratiquement détruit, excepté quelques ouvrages.

Le bétonnage de la côte est encore d'actualité, puisque les villes côtières sont maintenant ceintes de barrières d'immeubles en tout genre, la plupart du temps de mauvais goût aussi.

En arrivant à Vlora, après avoir quitté Apollonia et retraversé Fier, nous tombons sur une suite d'immeubles qui défigure totalement le paysage côtier. D'ailleurs, l'actuel premier ministre a chargé l'armée en 2013 de nettoyer la longue plage au sud de la ville. C'est à coups de bulldozers et autres engins de terrassement que l'armée à dynamiter presque 14 Kms de constructions illégales (entre Vlora et Orikum). Le premier ministre a même fait détruire le palais "Basha" (du nom du maire de Tirana car ce palais lui appartiendrait). Ce complexe s'étendait sur 3 000 m2 pour 600 m2 autorisés, alors que l'immeuble faisait l'objet d'un avis de destruction depuis 1996 !!!

La riviera albanaise
Nous fuyons toute cette jungle de béton pour nous poser à Orikum, sur le parking d'un restaurant en bord de plage.

Le camperstop de la nuit
Le repas comme d'habitude fut pris chez le tenancier du restaurant. Ce fut encore un bon moment de partage avec nos hôtes, les enfants ayant fait connaissance de la plus jeune des filles de notre hôtesse.

Le lendemain, nous reprenons la route pour passer la frontière en entrer en Grèce. Compte tenu de l'état des routes, nous sommes obligés de monter jusqu'à Fier pour redescendre dans le sud par la route principale.

Enfin, une route parfaite !!!
La route est en parfait état et nous avançons plus vite que prévu. Nous traversons des paysages de montagne plus propres que le nord du pays.

Enfin, nous arrivons à la frontière où nous tombons sur un douanier albanais bien décidé à fouiller Antipode. Marc commence à lui ouvrir les différentes trappes et portes alors que Stéphanie détache les enfants pour les faire descendre. Alors que le douanier commence à vouloir inspecter l'intérieur d'Antipode, il entend puis voit les enfants. D'un signe de la main et d'un "close all", il nous laisse repartir en nous lançant en français "bon voyage".

Marc a aimé : les gens, le raki, le contraste permanent, les paysages

Stéphanie a aimé : le contraste permanent

Florine a aimé : les gens, l'Albanie, la taverne d'Engjell (son nouveau livre de chevet est le guide du petit futé sur l'Albanie)

Mon précieux !!!
Baptiste a aimé : la citadelle et ses canons, la taverne d'Engjell