dimanche 17 mars 2019

LA traversée du désert de la Pampa


Chez Elias et Silvia, aux portes du désert de la Pampa

Depuis le dernier article, nous avons traversé le désert de la Pampa. Ce n'est pas un vrai désert avec des dunes de sable à perte de vue. C'est un désert vert, d'arbustes à perte de vue avec du sable dès qu'on quitte la route. C'est une route de plus de 300 kms avec 2 villages seulement (Chacharramendi et La Reforma - distant de 57 kms !!!). Nous avons fait une première étape de 97 kms pour rejoindre Chacharramendi puis une 2ème de 57 kms pour rejoindre La Reforma. Ensuite, nous avons roulé 2 jours en autonomie pour faire la dernière portion de 140 kms.

Si les deux premières étapes se sont bien déroulées (pour la 1ère, vent de dos, plat, donc allure soutenue malgré la distance, et petite distance pour la deuxième), la dernière étape était toute autre.

Encore quelques km avant le désert !!!


Vent de dos, on avance à toute vitesse, tel un TGV !!!


Au camping de La Reforma


Partis de La Reforma avec un vent quasi favorable, le vent a ensuite tourné. Nous l'avons eu de face, pas fort mais constant, ce qui nous a ralenti. De plus, la route est légèrement montante en permanence, ce qui nous a encore ralenti !!!

C'est pour nous !!!


Déjà fatigué par le vent et la montée constante, se sont greffées la pluie, la grêle, enfin bref un orage en plein désert !!! De ralenti, nous sommes passés à arrêtés (il nous restait encore 20 kms à faire pour la journée jusqu'à l'aire - arbres en bord de route - repérée la veille).

Croisement avec une route provinciale !!!


Après une bonne heure d'attente sous la pluie et le vent, nous sommes repartis pour terminer notre étape du jour.

On retrouve le sourire après l'orage !!!

La Pampa, nada de chez nada !!!

Au bivouac, on se sèche, on se restaure et on va dormir !!!


Au bout des 20 kms, nous sommes arrivés sur l'aire tant attendue. Celle-ci était fermée par une barrière cadenassée !!! Comme juste avant l'aire, il y avait une ferme habitée, nous avons demandé si nous pouvions camper sur l'aire malgré la barrière (en passant dessous). Pas de problème, on a pu camper sur l'aire. Enfin, nous avons terminé la journée sur une bonne note puisque sur l'aire, il y avait un robinet avec de l'eau potable (d'après le gaucho qui nous a autorisé à camper). Toute la journée, nous avions trimballé une réserve d'eau de 10 litres pour couvrir nos deux jours !!!


Bilan : un désert, du vent, une montée, un orage, de la pluie, de la grêle, du poids supplémentaire et un bon bivouac au calme où nous avons pu nous reposer.

On filtre l'eau avant de remplir les bouteilles de la journée !!!

Pampa, Pampa, Pampa, .....

C'est quoi la direction ? Tout droit ?
Vas-y pour 50 km tout droit !!!


Le lendemain, plus d'orage mais du vent de face (plus fort que la veille) et une route qui continue de monter. Nous sommes ressortis du désert en fin de journée, plus trop fringant, crasseux, exténués (vitesse de 9 km/h) mais heureux d'avoir accompli ceci !!! Nous sommes fiers de nous.
Nous nous sommes précipités dans le premier hôtel situé au bout de la route pour y passer la nuit.
En quittant le désert, nous quittions aussi la Pampa pour entrer dans la province du Rio Negro.

Exténués mais pas vaincus !!!

On est vivants, on roule vers Catriel accompagnés d'un ami temporaire

Arrivée à Catriel, ville du pétrole


De là, nous sommes repartis le lendemain pour Catriel où nous avons encore rencontré des personnes adorables qui nous ont accueillies pour la journée et la soirée.


Avec notre hôte et son amie

Détente aquatique après la traversée du désert !!!


Enfin, toujours fatigués, nous sommes partis en voiture vers Cipolletti, puis de là, nous avons mis les vélos dans un camion et pris un bus pour Bariloche. Bien que nous ayons récupéré, c'est surtout parce que sur les 500 kms qui nous restaient à faire, il n'y a rien où nous puissions nous arrêter ou nous ravitailler !!!

On se fait plaisir à Cipoletti !!!

Dans la piscine chauffée extérieure sur le toit de l'hôtel !!!


A part ça, rien d'autre, la routine habituelle, des séances photos, des interviews (presse écrite, télé nationale et radio locale - 3 interviews de plus), et des rencontres, tout plein de rencontres qui nous font réfléchir, beaucoup réfléchir sur la nature humaine et sur notre avenir en Argentine !!!

Séance de démontage avant le départ des vélos par camion

En attente du bus pour Bariloche



Les animaux rencontrés : perruches, vautours, varans, serpents, mygale, tatous et un colibri !!!

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