vendredi 30 octobre 2015

Du sud de la Croatie



Impression balkanique - Volume 4 - Du sud de la Croatie

Stobrec (Croatie) - Dubrovnik (Croatie)

Nous reprenons l'autoroute pour foncer ver Dubrovnik. Le camping va bientôt fermer ses portes pour l'hiver et nous voulons y être avant de se retrouver à la porte.

Nous quittons l'autoroute, du moins c'est l'autoroute qui nous quitte puisqu'elle se termine à Ploce. Nous retrouvons les routes nationales.

A la sortie de Ploce, à côté de Mektovic, nous trouvons plein d'échoppes le long de la route où des maraîchers vendent leur production. En montant, nous nous arrêtons vers un de ces producteurs et nous lui achetons quelques produits (fruits secs, ail et grenade). Il nous offre des mandarines ainsi que des pommes. Le panorama est splendide avec une vue sur la plaine maraîchère en contrebas.

Après cet arrêt, qui nous réconcilie un peu plus avec l'autochtone, nous poursuivons vers Dubrovnik. La route, toujours magnifique nous fait longer la côte Dalmate et emprunter pour quelques kilomètres le réseau routier de la Bosnie Herzégovine.

En début d'après midi, nous arrivons à l'unique camping survivant en cette saison. Le prix y est exorbitant (38,00 € pour une nuit et sans compter les enfants). Les prestations sont loin d'être à la hauteur du prix. Les emplacements prévus pour les camping-cars sont des emplacements pierreux et difficiles d'accès.

Comme nous ne resterons qu'une nuit et non deux, comme initialement prévu, nous nous dépêchons de prendre le bus (le n° 6 cette fois-ci) pour aller visiter la vieille ville.

Une des entrée de la citadelle
Le bus nous dépose au pied de la citadelle. Nous sommes tout de suite impressionnés par les remparts trapus et la grandeur de la citadelle. Nous prenons connaissance que des scènes de la série "Game Of Thrones" ont été tournées ici. La ville ne semble être qu'une coquille, un décor car elle a été refaite à 68% aprés "l'agression de l'armée yougoslave, serbe et monténégrine entre 1991 et 1992", comme on peut le lire sur certains panneaux où pour une fois les infos sont marqués aussi en français. L'allée centrale de la citadelle est une suite de magasins, restaurants et échoppes pour touristes. Comme d'habitude, nous sortons du chemin balisé et furetons derrière la vitrine touristique. Nous découvrons quelques endroits sympas mais surtout des venelles et ruelles puant l'urine et jonchées de détritus, le moyen âge n'est pas si loin.

Un décor de cinéma
La place touristique

Après les restaurants, c'est l'authentique

Le port de la citadelle

Hors des sentiers touristiques
Toutefois, même si on a l'impression de n'être que dans un décor de cinéma, la citadelle mérite le détour, pour le travail qui a été réalisé pour reconstruire le site.

Finalement, la Croatie mérite d'être vue car c'est un beau pays avec des paysages et des côtes à vous couper le souffle.

Heureusement que j'ai attendu pour écrire cet article, sinon je serais allé au lit bien avant et ce n'aurait été qu'une suite de plaintes !!!

Marc a aimé: les paysages contrastés (forêts au nord, côtes découpées du nord au sud).

Stéphanie a aimé : idem.

Florine a aimé : la pièce yougoslave trouvée dans un camping.

Baptiste a aimé : les jeux dans les campings.

jeudi 29 octobre 2015

La Croatie



Impression balkanique - Volume 3 - De la Croatie

Rijeka (Croatie) - Starigrad Paklenica (Croatie)

Nous continuons notre route vers le sud. Nos recherches de camping non fermés vont nous amener à pousser jusqu'à l'entré du parc national de Paklenica.

Les collines rouges du coucher de soleil de Paklenica
Le camping se trouve en bord de mer, et de là partent de nombreuses randonnées (un peu plus d'une trentaine de randonnées possibles dont certaines à sensation - randonnée le long d'un chemin déminé sur 5 mètres de chaque côté - souvenir d'un passé récent) En bon camping-caristes, nous profitons des douches et de l'ensemble des installations du camping. Le temps est toujours au beau fixe malgré le vent qui nous glace un peu. Nous nous promenons dans le village désert, faisons quelques emplettes pour compléter le ravitaillement auprès des quelques échoppes encore ouvertes. L'accueil est à l'image du vent, glacial, mais nous commençons à être habitué à l'accueil croate !!!

Évaluation de dessin sur le thème de la mer calme
Le lendemain, avant de reprendre la route, nous faisons l'école avec pour Baptiste, une leçon en plein air. Son évaluation d'arts visuels (comprenez dessin) portant sur l'eau dont la réalisation d'un "tableau" sur le thème de la mer calme, nous conduit en bord de mer pour avoir un modèle grandeur nature.

Le calme et la sérénité du petit port de Paklenica

Après avoir réalisé son œuvre qu'il a intitulé "la mer calme et le jour beau", nous plions bagage pour d'autres cieux.

Starigrad Paklenica (Croatie) - Stobrec (Croatie)

Cette fois-ci, nous prenons l'autoroute pour arriver plus vite à Stobrec, banlieue proche de Split, où se trouve le seul camping encore ouvert.

Jardin public à Stobrec

C'est encore l'été sur la côte dalmate
Le camping est un grand centre pour touriste, le genre d'endroit qui d'habitude nous fait fuir. Nous profitons bien sûr des installations, mais aussi des washing machine et drying machine. Nous sortons de notre préhistoire pour rentrer dans le monde  l'homme moderne, en clair, nous profitons des machines à laver pour faire notre lessive.

Nous voulons visiter Split, puisque sur le site du camping, il est marqué que tous les jours passe le bus n° 25 qui va directement au centre de la ville (près du marché de Split). Tous contents de cette info, nous programmons une visite pédagogique (nous aussi depuis que nous sommes professeurs des écoles au CNED, nous nous mettons à employer le vocabulaire IUFM) pour le lendemain. Seulement le lendemain, c'est dimanche et le dimanche, le bus n° 25 (cette salo.....e de bus) ne passe dans un sens qu'une fois et dans l'autre qu'une seule fois. Les horaires n'étant pas compatibles avec notre programme, nous déprogrammons la sortie pédagogique et la remplaçons par une classe verte d'une demie journée, le long d'un cours d'eau ou court justement un chemin de promenade.

La 1/2 journée de classe verte
Impression d'être au pays de Pagnol, du côté du Garlaban
Le long de ce chemin, nous croisons un maraîcher qui vend sa production. Nous lui achetons des mandarines, les premières de la saison, ainsi que de superbes poivrons et pommes à un prix défiant toute concurrence.

Finalement, notre mésaventure de transport en commun, nous a permise de rencontrer enfin des gens sympathiques qui savent être sympathiques avec les étrangers.

Après deux jours passés au camping, nous voilà fringants neufs (lavés et avec du linge propre !!! lol), nous continuons notre route jusqu'à Dubrovnik. 

A suivre ....

De la Slovénie à la Croatie



Impression balkanique - Volume 2 - De la Slovénie à la Croatie

Que dire sur la Croatie ?

Des impressions contrastées comme les paysages que nous allons traverser. C'est un très beau pays mais .......

Vue de Dubrovnik
J'ai un peu attendu avant d'écrire quelque chose sur la Croatie, sinon mon commentaire sur ce pays aurait été trop négatif !!!

Les camping-cars ne sont les bienvenus, nous l'avions déjà lu sur plusieurs blogs de camping-caristes qui étaient passés par là. Mais la réalité est toute autre, c'est pire !!!

Nous sommes les oubliés du tourisme croate. La seule chose auquel les camping-caristes sont autorisés, c'est de payer !!! Nous sommes obligés de dormir dans les campings qui parfois ne possèdent pas de services pour les camping-cars.

De plus, les tenanciers (que dis-je les "Thénardier" du camping-cariste) de camping ne sont pas aimables et accueillants, que ce soit au nord du pays ou au sud de celui-ci. Le touriste en Croatie est une brebis à tondre, comme bien souvent sur nos côtes françaises !!!

Nous sentons que nous approchons vers le sud, le grand sud de l'Europe, car la conduite devient moins rigoureuse mais plus soumise aux tempéraments méditerranéens, et nous n'avons pas encore attaqué le Monténégro, l'Albanie et la Grèce !!!

Pour tout cela, nous n'allons pas nous attarder dans ce pays. Nous faisons notre route, empruntant l'autoroute pour descendre plus vite, tant nous sommes pressés de quitter ce paradis quasi italien.

Portorose (Slovénie) - Rijeka (Croatie)

Frontière entre la Slovénie et la Croatie
Nous sommes rentrés en Croatie par le septentrion, venant de Slovénie. Nous sommes passés par la ville de Buzet (non, ils ne font pas de vins à Buzet en Croatie !!!) puis par le village de Brest (pas de Marine, juste deux vieux sur le bord de la route qui rentrent leur bois pour l'hiver). D'ailleurs la route, encore une fois choisie par Jacqueline nous rappelle que nous sommes en automne. Nous serpentons à flanc de montagne, souvent dans des pluies de feuilles multicolores, impression de neige d'or et de cuivre tant ce spectacle est magique.

La place du village de Buzet

La vue, toujours pas de vignes en vue ...

Une rue ...
Buzet est une petite ville scindée en deux, une partie nouvelle et une partie ancienne sur un promontoire. La première est sans intérêt, moderne et laide alors que l'ancienne nous donne une première impression de l'architecture et de l'histoire du pays. Après avoir traversé Brest, toujours sans avoir vu un seul bateau ou marin en goguette, nous descendons sur Rijeka. Alors que les nombreux kilomètres faits ce jour en pleine nature auraient pu nous permettre de voir ou d'apercevoir quelques bêtes sauvages, c'est à l'orée de la grande ville de Rijeka, qu'une biche daigne enfin se montrer en traversant devant Antipode.

Une pensée croate à tous les bretons qui sont dans nos coeurs

L'or et le cuivre automnal
Le soir arrivant, nous finissons par passer la nuit sur un parking jouxtant un camping fermé. Nous avons quand même demandé l'autorisation au propriétaire du bar restaurant à qui appartient le parking. Cette autorisation obtenue, nous l'avons scellée en allant festoyer dans sa gargote.
Vue du parking du restaurant

 A suivre ...

lundi 26 octobre 2015

La Slovénie.



Impressions balkanique - Volume 1 - La Slovénie

Pour aller de Venise à Trieste, c'est quelques kilomètres de plus pour Antipode. Encore quelques autres et nous voilà en Slovénie.

La Slovénie, 1er pays des ex-pays de l'est que nous allons traverser, 1er pays de l'ex-Yougoslavie, passé récent mais qui paraît lointain sur place.

Notre passage en Slovénie est bref puisque nous avons décidé de laisser l'eau salée à notre droite (en clair, nous suivons la côte) pour des raisons de température.

Nous arrivons à Koper, grand port industriel de la Slovénie, grande zone industrialo-portuaire qui se confond avec une ville flambante neuve, succession de zones commerciales avec des immeubles d'affaires.

Au fur et à mesure de notre avancée, nous comprenons vite que le camping-car n'est pas l'ami du slovène. Il y a des interdictions pour les camping-cars de partout : interdiction de stationner, portiques à l'entrée des parkings, routes interdites aux camping-cars, ...

Nous fuyons cette ville après y avoir effectué un ravitaillement en vivres. Avant de quitter cet enfer capitaliste, nous profitons d'un centre commercial étalant ses publicités, comme une pute étale ses atours pour attraper le chaland, pour attraper du WIFI.

Nous faisons ensuite route dans le sud de la Slovénie.

Les tours de roues d'Antipode nous emmènent à Izola, après avoir fait demi-tour car nous nous étions engagés sur une route interdite aux camping-cars !!!

A Izola, proche du centre ville, nous nous dirigeons vers une aire de service pour camping-cars.

L'aire en question, suggérée par Jacqueline (la p'tite dame qui cause dans notre GPS), s'avère en fait n'être qu'un vulgaire parking, à partager avec les voitures !!! De plus, ce parking se trouve le long de la route principale qui est bien sûr très bruyante. L'humour slovène n'ayant pas de limites, il nous faut nous acquitter d'un montant de 15 Euros pour passer la nuit sur un parking bruyant !!! Nous voulons bien payer pour stationner et avoir des services mais il y a des limites !!!

Nous reprenons la route, il est hors de question de céder au chantage mercantile slovène !!!

Au hasard de Jacqueline, nous partons en direction de Portorose, ce qui nous rapproche de la frontière croate.

Nous trouvons finalement une aire pour camping-cars au sein de la marina de Portorose. Nous décidons de nous y installer pour 2 jours. On sait pourquoi on paye !!!

Antipode, face à la mer, a droit à un magnifique coucher de soleil, ciel qui s'embrase, du rouge foncé sur la ligne d'horizon à la teinte quasiment verte vers le ciel.

Le lendemain, nous profitons du beau temps pour nous balader le long de la mer dans la ville de Portorose.

Portorose est une ville balnéaire, côtière et touristique. Un morceau de riviera où viennent les italiens, allemands et autrichiens.

Le bord de mer est une succession de casinos, d'hôtels, d'appartements et d'échoppes (attrape-touristes) saisonnières.

C'est une ville sans charme mais les gens sont accueillants.

Nous tombons enfin sur un vestige qui date de 1452. Ce vestige est entouré : d'un casino, d'un centre de locations saisonnières et de petits magasins à touristes !!!

Il s'agit des restes de l'église du monastère des franciscains qui se trouvait ici avant les casinos et autres constructions post communistes !!!

Notre impression générale pour la Slovénie est mitigée. Nous espérons revenir dans ce pays lors de températures plus clémentes, ce qui nous permettra de visiter l'intérieur et de ne plus être obligé de se cantonner aux côtes.

dimanche 25 octobre 2015

Antipode School

25 novembre 2015


Antipode school, les joies du CNED !!!
Aujourd'hui était un jour d'évaluations pour les enfants. On pensait qu'en 1h30 maximum se serait fini, c'était sans compter la blonditude ou les doigts de poulet de la mère antipodienne.
Les parents ayant déjà pratiqué le CNED compatiront, ils savent ce que l'on peut vivre quand il faut envoyer des enregistrements audio.
Le premier à y passer fut Baptiste, honneur au plus jeune !

Sérieux pour ma poésie, mais la technique fait défaut
Evaluation orale de français, il récite donc sa poésie, son expression orale, la lecture des mots et enfin la lecture d'une courte histoire. Bien sûr, maman ne vérifie pas que l'enregistrement est bon et Baptiste est tout content de sa performance.
Au tour de Florine pour l'éducation musicale. Quand on connaît les performances musicales et surtout le goût pour la musique de sa maîtresse, on se dit que ça commence mal. Déjà, il faut un instrument de musique pour le premier exercice. Comme nous sommes perdus au milieu de rien, nous optons pour deux bâtons sur lesquels elle frappe. Enregistrement de son chef-d'oeuvre (elle est un peu plus douée que sa mère !). Là je pense enfin à vérifier l'enregistrement et je m'aperçois qu'il n'y a rien dessus. Et donc, rien non plus sur ceux de Baptiste puisque le micro était coupé !!!
Je chante le matin ... il pleut l'après-midi !!!
On recommence donc la musique, ça enregistre bien, chouette, on continue avec le deuxième exercice et là, je me trompe et efface le premier exercice.
On y croit, on va y arriver. C'est enfin bon pour Florine, au moins elle a connaît bien sa chanson maintenant !
On recommence tout pour Baptiste, ça n'a pas trop l'air de le déranger. Tant qu'il ne faut pas écrire, c'est bon. C'est enfin bon pour lui aussi.
Résultat: on y a presque passé la matinée mais maintenant je maîtrise l'enregistrement audio ! 
 Dédicace à la famille Siret, précurseurs de la Méthode CNED

25  octobre 2015

L'Antipode School

Ne croyez surtout pas que nous sommes en vacances permanentes !!!
Une vie nomade impose, elle aussi, son lot de contraintes et même si la routine n'est pas la même, il y en a quand même une.

L'instruction (et non l'école) est obligatoire sur le territoire français. Nous avons appris lors de l'inscription des enfants au CNED, que malgré une adresse fiscale en France, les enfants ne sont pas soumis à l'obligation d'instruction puisque l'itinérance hors du territoire est considérée comme une expatriation (donc non soumis à l'obligation d'instruction). De ce fait, nous n'avons pas pu bénéficier de la gratuité des cours.

Après s'être acquitté des droits d'inscription, les enfants sont donc inscrits au CNED.
Une fois le chèque reçu par le CNED, la réception des cours est très rapide. Environ 5 jours après, nous recevions les 2 colis de 7 kg environ.

Il ne reste plus qu'à se mettre au travail, que ce soit pour les enfants mais aussi pour les parents. Les livrets d'accompagnement pour les parents sont bien faits, mais il faut quand même les lire et s'en imprégner.

Florine en pleine réflexion
Florine entre en CM 2. Elle est contente de ne plus aller à l'école et joue le jeu sans problème malgré quelques mouvements d'humeur quand il faut écrire puisque visiblement, à l'école, ils ne collent plus qu'ils n'écrivent.

On peut même aller à l'école en pyjama !!
Pour Baptiste, c'est le CP. Il sait déjà lire, écrire en attaché et faire des additions avant d'entamer le CP mais ce n'est pas pour ça que cela sera facile pour nous. Comme il est d'une nature fainéante, il râle dès qu'il faut lire ou, encore plus, quand il faut écrire.

Il y a même des devoirs le soir !
Le matin est en général consacré à l'école. La durée dépend du programme du jour et de l'humeur des élèves. L'après-midi est consacré aux trajets ou aux visites. Tout cela n'est pas fixe, il nous arrive de faire l'école le samedi ou le dimanche et ne pas la faire en semaine. C'est l'avantage du CNED !

Où sommes-nous ?






Tour d'Europe 2015-2016 avec Antipode



jeudi 22 octobre 2015

Les news

Ici sont répertoriés les derniers articles:


 Autriche - Hongrie - Le royaume de Hongrie, Budapest .... "Budapluie"

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Allemagne - Bavière, vieilles villes et Playmobil

Allemagne - Moselle et Rhin

Grande-Bretagne - La plus belle ville au monde ....... Edinburgh

Grande-Bretagne - Highlands et whisky

Grande-Bretagne - Au revoir l'Irlande, bonjour l'Ecosse

Irlande - Randonnées, falaises et parc national


Irlande - Vikings, Connemara et Mayo

Irlande, Temple, temple et Temple

La Grande-Bretagne - De l'Ecosse à Saint Patrick

La Grande-Bretagne - Arthur Leroy et les châteaux (encore) !!!

La Grande Bretagne - Pays de Galles, entre châteaux et campagne

Grande-Bretagne - La bourgeoise Albion et l'accueillant Cymru

La France - De la Dombes à la côte d'Opale

La France - Les antipodiens sont partis (encore - à nouveau - combien de temps) !!!

De l'Espagne à l'Espace

Le Portugal - Alentejo et ....................... Frigo (nouvelle région portugaise !!!)

Le Portugal - L'Algarve, camping-cars et Land Art

L'Espagne - A la croisée de plusieurs routes

L'Espagne - L'Andalousie entre mer et montagnes

L'Espagne - navet murcien et western andalou

L'Espagne - Vieux royaume,royaume de vieux et bataille du gaz

L'Espagne - Adios Ardecha, buenos dias Espana

La Grèce - Retour sur le continent

La Crète - Ile de contrastes

La Grèce - A l'assaut de la capitale

Drôle de vie !

La Grèce - L'Epire du nord à Leucade

Albanie - Apollonia, le sud et la sortie

Albanie - Berat

L'Albanie - Préjugés et contrastes

Cetinje - Ulcinj

Les remparts de Kotor et l'ex-capitale Cetinje

Du Monténégro

Du sud de la Croatie

La Croatie

De la Slovénie à la Croatie

La Slovénie

La sérénissime nous accueille (Venise en octobre 2015).

Ils sont partis !

 

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La sérénissime nous accueille (Venise en octobre 2015).

Ils sont partis !

 

mercredi 21 octobre 2015

La Sérénissime nous accueille




Lever de bonne heure, pique-nique et sacs à dos parés, nous voilà prêts à affronter les éléments (il a plu toute la nuit).

La pluie ayant cessée, nous tentons quand même une visite de Venise. Nous nous mettons en recherche d'un arrêt de bus, puisqu'il n'y a pas de ferry (ferry en saison uniquement). Nous montons dans un bus qui nous mène directement à Venise. Nos premiers pas vénitiens se font sous la grisaille, un temps digne d'un breton (crachin, humidité, froid, ...).

Venise version Bretonne !
Nous suivons les panneaux qui nous indiquent la direction de San Marco et du Rialto. Nous sentons de suite que nous arrivons aux alentours des lieux tant convoités par les touristes. La foule se fait plus dense, les échanges linguistiques se font dans toutes les langues, nous approchons certainement du sacro-saint lieu de la Sérénissime.

Nous voilà sur la place San Marco (je me sens un peu chez moi avec un nom pareil !!!). Nous sommes déçus par la prestation de la place San Marco (certainement dû au fait qu'il y ait du monde, ce qui cache la splendeur des bâtiments encadrant la place). Nous pouvons paraître en mode blasé, mais c'est le sentiment que nous avons eu en arrivant sur cette place.

Place San Marco, sous la pluie ...
Nous poursuivons notre ronde vénitienne par les quais du Grand Canal. Nous visitons un navire école de la "Royale" italienne. C'est un superbe trois mâts rutilant aux cuivres étincelants.

Souvenirs, souvenirs (de vomis) !!!
Plus nous nous éloignons du centre touristique, moins il y a de touristes. Nous nous enfonçons dans les petites rues du Venise authentique, et non celui des touristes.

S'ensuit des palais, maisons, campaniles aux allures vraies, entamés par l'eau omniprésente et l'humidité. Impression de ville à l'abandon, qui refuse de se faire submerger par cette eau prédatrice, tel un géant empêtré dans des sables mouvants et qui se débat pour ne pas terminer englouti. Mais aussi, images surannées d'un passé toujours présent.

L'authentique Sérénissime
Le temps se lève, les nuages s'évanouissent pour laisser place à un soleil automnal. Nous tombons les Kways, partenaires de notre excursion.

Venise, ce n'est pas que du tourisme. Venise est une ville qui vit, méditerranéenne par ses odeurs de pêches, de mer qui ne ressemble à aucune autre mer. Venise est une ville italienne avec ses habitants qui parlent fort et du linge qui pend entre les maisons. Venise est une ville de Sud lorsqu'il fait beau, avec ses couleurs et ses teintes.

Venise est une ville où il faut se perdre pour y voir des gens, des vrais et non des masques, des vendeurs de rêves surfaits. Venise est une ville et non une vitrine.

Il y a toujours quelque chose à voir au coin de chaque rue, au détour de chaque méandre, de chaque pont, une lumière qui change au soleil, une maison qui s'enfonce et que ses habitants tente de sauvegarder.

Nous pique niquons au pied d'un campanile (San Pietro) qui lui aussi s'enfonce (à croire que la Tour de Pise n'est pas une exception et dire que Léonard de Vinci - le plus grand génie de ce monde - était italien !!!).

Ouf !!! On l'a vu !!!
Puis vagabondage au gré de nos pieds qui nous emmènent de rue en rue vers telle église, tel palais, tel pont ou alors devant la Fenice, qui tel le Phénix a ressuscité de ses cendres.

Mais nous sommes aussi un peu touriste.

On attend la glace
Un incontournable italien, la gelati, la glace italienne !!!

Nous dégustons de la glace italienne pour satisfaire au cliché auquel nous voulons échapper.

Ainsi, nous payons notre part à la société mercantile, illusion que nous faisons encore partie de leur monde.

Finalement, nous prenons le tram qui nous ramène vers Antipode.

Demain, les roues d'Antipode nous mèneront ailleurs.

Marc a aimé :
Une place à son prénom. Des rues, des ruelles et encore de quoi se perdre pour sentir l'authentique.

Stéphanie a aimé :
Flâner tranquillement hors des autoroutes touristiques. Il n'y a pas de voitures.

Martin - Florine a aimé :
Les gondoles et les rues.

'Pin Câlin - Baptiste a aimé :
Le bateau ambulance qui filait à toute vitesse. Il n'y a pas de voitures dans les rues de Venise.

Antipode a aimé :
Ses deux jours de repos !!!

Ils sont partis !!!



C'est par une belle journée venteuse, le mistral nous rafraîchissant, que nous sommes partis vers d'autres horizons !!!



Cap à l'est, direction l'Italie pour débuter l'aventure.

Rapidement, nous passons la frontière et nous nous retrouvons au pays des pâtes et des pizzas (avec gluten évidemment !!!).

L'Italie ne faisant pas partie de notre circuit de visite, nous décidons de seulement la traverser, d'ouest en est, avec les arrêts nécessaires pour le repos de la team antipode.

La nénette en pleine pause musique !!!

Notre premier arrêt se fait à Ovada, petite ville sympathique. Nous dormons sur un parking sans services (l'aire étant occupée par d'autres personnes du voyage qui n'acceptent pas forcément le mélange !!!). Le lendemain matin, nous visitons le centre du village, effectuons quelques courses puis nous repartons en direction de Vérone.

Finalement, nous terminons notre chevauchée dominicale aux abords de Venise. Plus que quelques kilomètres et nous serons en Slovénie. La traversée de l'Italie est presque achevée.

Tout compte fait, nous pensons qu'il est dommage de passer à coté de Venise sans s'arrêter.

C'est ainsi que la Sérénissime a eu notre visite.

Nous nous arrêtons pour deux jours, le temps de souffler de notre chevauchée italienne puis aussi le temps de visiter la belle de la lagune.