mercredi 21 octobre 2015

La Sérénissime nous accueille




Lever de bonne heure, pique-nique et sacs à dos parés, nous voilà prêts à affronter les éléments (il a plu toute la nuit).

La pluie ayant cessée, nous tentons quand même une visite de Venise. Nous nous mettons en recherche d'un arrêt de bus, puisqu'il n'y a pas de ferry (ferry en saison uniquement). Nous montons dans un bus qui nous mène directement à Venise. Nos premiers pas vénitiens se font sous la grisaille, un temps digne d'un breton (crachin, humidité, froid, ...).

Venise version Bretonne !
Nous suivons les panneaux qui nous indiquent la direction de San Marco et du Rialto. Nous sentons de suite que nous arrivons aux alentours des lieux tant convoités par les touristes. La foule se fait plus dense, les échanges linguistiques se font dans toutes les langues, nous approchons certainement du sacro-saint lieu de la Sérénissime.

Nous voilà sur la place San Marco (je me sens un peu chez moi avec un nom pareil !!!). Nous sommes déçus par la prestation de la place San Marco (certainement dû au fait qu'il y ait du monde, ce qui cache la splendeur des bâtiments encadrant la place). Nous pouvons paraître en mode blasé, mais c'est le sentiment que nous avons eu en arrivant sur cette place.

Place San Marco, sous la pluie ...
Nous poursuivons notre ronde vénitienne par les quais du Grand Canal. Nous visitons un navire école de la "Royale" italienne. C'est un superbe trois mâts rutilant aux cuivres étincelants.

Souvenirs, souvenirs (de vomis) !!!
Plus nous nous éloignons du centre touristique, moins il y a de touristes. Nous nous enfonçons dans les petites rues du Venise authentique, et non celui des touristes.

S'ensuit des palais, maisons, campaniles aux allures vraies, entamés par l'eau omniprésente et l'humidité. Impression de ville à l'abandon, qui refuse de se faire submerger par cette eau prédatrice, tel un géant empêtré dans des sables mouvants et qui se débat pour ne pas terminer englouti. Mais aussi, images surannées d'un passé toujours présent.

L'authentique Sérénissime
Le temps se lève, les nuages s'évanouissent pour laisser place à un soleil automnal. Nous tombons les Kways, partenaires de notre excursion.

Venise, ce n'est pas que du tourisme. Venise est une ville qui vit, méditerranéenne par ses odeurs de pêches, de mer qui ne ressemble à aucune autre mer. Venise est une ville italienne avec ses habitants qui parlent fort et du linge qui pend entre les maisons. Venise est une ville de Sud lorsqu'il fait beau, avec ses couleurs et ses teintes.

Venise est une ville où il faut se perdre pour y voir des gens, des vrais et non des masques, des vendeurs de rêves surfaits. Venise est une ville et non une vitrine.

Il y a toujours quelque chose à voir au coin de chaque rue, au détour de chaque méandre, de chaque pont, une lumière qui change au soleil, une maison qui s'enfonce et que ses habitants tente de sauvegarder.

Nous pique niquons au pied d'un campanile (San Pietro) qui lui aussi s'enfonce (à croire que la Tour de Pise n'est pas une exception et dire que Léonard de Vinci - le plus grand génie de ce monde - était italien !!!).

Ouf !!! On l'a vu !!!
Puis vagabondage au gré de nos pieds qui nous emmènent de rue en rue vers telle église, tel palais, tel pont ou alors devant la Fenice, qui tel le Phénix a ressuscité de ses cendres.

Mais nous sommes aussi un peu touriste.

On attend la glace
Un incontournable italien, la gelati, la glace italienne !!!

Nous dégustons de la glace italienne pour satisfaire au cliché auquel nous voulons échapper.

Ainsi, nous payons notre part à la société mercantile, illusion que nous faisons encore partie de leur monde.

Finalement, nous prenons le tram qui nous ramène vers Antipode.

Demain, les roues d'Antipode nous mèneront ailleurs.

Marc a aimé :
Une place à son prénom. Des rues, des ruelles et encore de quoi se perdre pour sentir l'authentique.

Stéphanie a aimé :
Flâner tranquillement hors des autoroutes touristiques. Il n'y a pas de voitures.

Martin - Florine a aimé :
Les gondoles et les rues.

'Pin Câlin - Baptiste a aimé :
Le bateau ambulance qui filait à toute vitesse. Il n'y a pas de voitures dans les rues de Venise.

Antipode a aimé :
Ses deux jours de repos !!!

2 commentaires:

  1. Contents d avoir de vos nouvelles et de revoir les frimousses de vos enfants!
    Alors le CNED , sympa,non?
    Bon vent et belles aventures à tous
    Servane et Hervé Siret

    RépondreSupprimer
  2. Une rubrique Antipode school est en cours de construction. Pour résumé le CNED: Les enfants râlent parce qu'il faut plus écrire qu'à l'école et les parents ne sont pas fans des arts visuels et de l'éducation musicale !!!!

    RépondreSupprimer