La pluie ayant cessée, nous
tentons quand même une visite de Venise. Nous nous mettons en recherche d'un
arrêt de bus, puisqu'il n'y a pas de ferry (ferry en saison uniquement). Nous
montons dans un bus qui nous mène directement à Venise. Nos premiers pas
vénitiens se font sous la grisaille, un temps digne d'un breton (crachin,
humidité, froid, ...).
Venise version Bretonne ! |
Nous suivons les panneaux qui
nous indiquent la direction de San Marco et du Rialto. Nous sentons de suite
que nous arrivons aux alentours des lieux tant convoités par les touristes. La
foule se fait plus dense, les échanges linguistiques se font dans toutes les
langues, nous approchons certainement du sacro-saint lieu de la Sérénissime.
Nous voilà sur la place San Marco
(je me sens un peu chez moi avec un nom pareil !!!). Nous sommes déçus par la
prestation de la place San Marco (certainement dû au fait qu'il y ait du monde,
ce qui cache la splendeur des bâtiments encadrant la place). Nous pouvons
paraître en mode blasé, mais c'est le sentiment que nous avons eu en arrivant
sur cette place.
Place San Marco, sous la pluie ... |
Nous poursuivons notre ronde
vénitienne par les quais du Grand Canal. Nous visitons un navire école de la
"Royale" italienne. C'est un superbe trois mâts rutilant aux cuivres
étincelants.
Souvenirs, souvenirs (de vomis) !!! |
Plus nous nous éloignons du
centre touristique, moins il y a de touristes. Nous nous enfonçons dans les
petites rues du Venise authentique, et non celui des touristes.
S'ensuit des palais, maisons,
campaniles aux allures vraies, entamés par l'eau omniprésente et l'humidité.
Impression de ville à l'abandon, qui refuse de se faire submerger par cette eau
prédatrice, tel un géant empêtré dans des sables mouvants et qui se débat pour
ne pas terminer englouti. Mais aussi, images surannées d'un passé toujours
présent.
Le temps se lève, les nuages
s'évanouissent pour laisser place à un soleil automnal. Nous tombons les Kways,
partenaires de notre excursion.
Venise, ce n'est pas que du
tourisme. Venise est une ville qui vit, méditerranéenne par ses odeurs de
pêches, de mer qui ne ressemble à aucune autre mer. Venise est une ville
italienne avec ses habitants qui parlent fort et du linge qui pend entre les
maisons. Venise est une ville de Sud lorsqu'il fait beau, avec ses couleurs et
ses teintes.
Venise est une ville où il faut
se perdre pour y voir des gens, des vrais et non des masques, des vendeurs de
rêves surfaits. Venise est une ville et non une vitrine.
Il y a toujours quelque chose à
voir au coin de chaque rue, au détour de chaque méandre, de chaque pont, une
lumière qui change au soleil, une maison qui s'enfonce et que ses habitants
tente de sauvegarder.
Nous pique niquons au pied d'un campanile
(San Pietro) qui lui aussi s'enfonce (à croire que la Tour de Pise n'est pas
une exception et dire que Léonard de Vinci - le plus grand génie de ce monde -
était italien !!!).
Puis vagabondage au gré de nos
pieds qui nous emmènent de rue en rue vers telle église, tel palais, tel pont
ou alors devant la Fenice, qui tel le Phénix a ressuscité de ses cendres.
Mais nous sommes aussi un peu
touriste.
Nous dégustons de la glace
italienne pour satisfaire au cliché auquel nous voulons échapper.
Ainsi, nous payons notre part à
la société mercantile, illusion que nous faisons encore partie de leur monde.
Finalement, nous prenons le tram qui
nous ramène vers Antipode.
Demain, les roues d'Antipode nous
mèneront ailleurs.
Marc
a aimé :
Une place à son prénom. Des rues,
des ruelles et encore de quoi se perdre pour sentir l'authentique.
Stéphanie
a aimé :
Flâner tranquillement hors des
autoroutes touristiques. Il n'y a pas de voitures.
Martin
- Florine a aimé :
Les gondoles et les rues.
'Pin
Câlin - Baptiste a aimé :
Le bateau ambulance qui filait à
toute vitesse. Il n'y a pas de voitures dans les rues de Venise.
Antipode
a aimé :
Ses deux jours de repos !!!
Contents d avoir de vos nouvelles et de revoir les frimousses de vos enfants!
RépondreSupprimerAlors le CNED , sympa,non?
Bon vent et belles aventures à tous
Servane et Hervé Siret
Une rubrique Antipode school est en cours de construction. Pour résumé le CNED: Les enfants râlent parce qu'il faut plus écrire qu'à l'école et les parents ne sont pas fans des arts visuels et de l'éducation musicale !!!!
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