mardi 12 juillet 2016

Allemagne - Moselle et Rhin



Les rendez-vous médicaux pris pour juin et l'urgence dentaire terminée, il nous faut quand même repartir. Ce n'est pas en restant chez les Chtis que nous allons boucler notre tour d'Europe (même si nous avons failli rester dans le Nord tant la gentillesse des gens du Nord n'est pas une légende - clin d'oeil à Xavier et Johanna).

Fin de promenade, le canal déborde
Mais avant de partir, nous devons encore une fois franchir la porte d'un laboratoire d'analyses médicales. Mi-juin, à l'issue du RDV chez l'allergologue pour Baptiste, qui venait de lui prescrire une prise de sang, nous nous étions rendus dans un labo d'analyses médicales pour effectuer cette dernière. Depuis, nous attendions les derniers résultats puisque ceux que nous avions reçus étaient partiels. Nous aurions pu les attendre longtemps car nous nous sommes rendus compte que les résultats reçus étaient complets pour le laboratoire (alors qu'il manquait une partie des résultats). Après un rapide coup de fil, le labo reconnaît qu'une partie de l'analyse prescrite n'a pas été réalisée. Nous leur demandons de nous envoyer l'ordonnance afin de faire réaliser cette prise de sang au plus tôt, au moins avant que nous repartions. C'est donc muni de cette ordonnance que nous franchissons la porte d'un labo pour faire une nouvelle prise de sang à Baptiste. A peine franchie, nous apprenons que le médecin qui s'occupe des prises de sang pour les enfants n'est pas là l'après-midi. Nous refranchissons cette même porte le lendemain matin et finalement Baptiste se refait "piquer" aux cris de "mon Dieu", "non, pitié", mais avec le sourire quand même (nous pensons l'inscrire au Cours Florent).

L'épisode médical du mois de juin étant terminé, nous arrivons quand même à reprendre la route entre deux averses.

Nous quittons rapidement la France (et ses nombreux désagréments et autres tracasseries) en nous dirigeant vers la Belgique.

Après avoir fait une courte halte à Tournai, nous continuons notre route à travers la Wallonie.

A notre grande surprise, le paysage, plat au début de notre route commence à être vallonné. Le style architectural n'est plus le même. Les maisons de style flamand, en brique rouge, ont cédées leurs places aux maisons en pierre.

Par moment, nous avons l'impression de nous retrouver en moyenne montagne. Le style des maisons nous laisse à imaginer parfois que nous trouvons dans le Périgord ou lorsqu'il n'y  plus d'habitations, que nous nous trouvons dans les Vosges.

Ainsi, comme l'endroit où nous arrêtons pour dormir, Hamoir, tout nous laisse à croire que nous sommes sur le bord d'une rivière coulant lentement dans le Périgord, excepté les drapeaux des "diables rouges" qui flottent aux fenêtres.

D'ailleurs, au cours de cet arrêt, le ballon de Baptiste, tout comme l'équipe belge a pris la poudre d'escampette et a terminé sa course dans la rivière Ourthe !!!

Le lendemain, nous nous remettons en route et roulons en direction de l'Allemagne.

Comme la veille, nous sommes à nouveau surpris de découvrir que la troisième langue officielle en Belgique est l'allemand.

La dernière partie belge que nous traversons est donc germanophone. Surprenant voire déconcertant au début, ce petit rappel de la langue de Goethe nous laisse à penser que nous sommes dans la bonne direction pour la suite de nos aventures. Cela nous fait aussi une piqûre de rappel linguistique car dans quelques kilomètres nous allons aussi pratiquer cette langue !!!

Pas de panneau pour nous accueillir, pas de douanes bien sûr, mais nous remarquons que la couleur des panneaux routiers n'est plus la même. Nous sommes en Allemagne.

Nous nous mettons tout de suite en direction de Koblenz.

Jacqueline, qui a repris elle aussi du service, nous indique l'itinéraire qui doit nous conduire jusqu'à l'aire repérée sur notre bible des aires d'Europe. Mais ce que Jacqueline ne sait pas, c'est que quand les allemands font des travaux sur une route, ils coupent la route dans les deux sens et vous proposent une déviation notée "U" (Umleitung). Tant bien que mal et sous les stridulations de Jacqueline, nous empruntons une première déviation qui nous renvoie sur une deuxième déviation et qui se termine sur une nouvelle route barrée. Jacqueline ne sait plus où nous nous trouvons et finissons par reprendre la main.

Dans la vieille ville
Finalement, sans trop de tours, détours, contours et autres tours de cons, nous arrivons à Koblenz. Nous nous posons sur l'aire et filons visiter la ville entre deux averses.

Même si depuis notre départ, la température s'est élevée, la météo alterne entre éclaircies et pluies.

Parapluies dans le sac, coupe-vent sur le dos, nous partons à l'assaut de Koblenz.

Nous longeons un peu la Moselle et arrivons au pied de la vieille ville. Encore quelques marches et nous déambulons dans la vieille ville. Nous arrivons sur une place où se côtoie quelques maisons anciennes dans le plus pur style allemand, le style que je baptise aussitôt "old german" (puisque les anglais ont quitté l'Europe, utilisons une expression plus europhile !!!).

Croisière romantique sur le Rhin
Nos pieds finissent par nous emmener sur le bord du Rhin. Le long des rives, se trouvent de nombreux bateaux de croisière.

Entre Moselle et Rhin
Puis, nous arrivons au confluent de la Moselle et de Rhin. L'endroit est spectaculaire. Le confluent est large et de nombreuses péniches remontent ou descendent le fleuve et/ou la rivière. C'est un chassé-croisé d'embarcations continuel. Il y a même des porte-conteneurs conçus pour naviguer sur les voies fluviales !!!

Le dernier Empereur du confluent
Au confluent, se trouve aussi une immense statue d'un empereur allemand, certainement le dernier en date (nos notions d'allemand sont très limitées !!!).

Nous nous arrêtons dans un biergarten, institution allemande, pour déguster un de ces breuvages prisés par nos camarades d'outre-rhin, une bière.

Le soleil se fait à nouveau la malle, laissant le vent et quelques gouttes faire trempette dans nos verres, ce qui nous incite à les terminer plus rapidement que prévu (faut pas gâcher le produit !!!).

Nous rentrons en longeant la Moselle puis nous nous reposons avant de poursuivre notre remontée du Rhin.

En fin de matinée, nous quittons l'aire de Koblenz et nous nous dirigeons vers le sud de l'Allemagne en longeant les rives du Rhin.

Cette partie du fleuve est très connue et touristique. Il y a de nombreux châteaux qui bordent les rives. Le fleuve est sillonné de péniches et autres bateaux de croisière qui soit le remonte, soit le descend.

Nous passons près du rocher de la Loreleï. Nous ne pouvons nous arrêter car il pleut et rien n'indique que nous y sommes !!!

Côtes du Rhin

Petite Bourgogne le long du Rhin
Nous continuons jusqu'à la ville de Rüdesheim am Rhein. Cette ville nichée le long du Rhin est surtout connue pour son vin, de nombreux viticulteurs se partagent les environs et les "Weingut" font légion dans la ville.

Déambulation dans l'altstadt
La ville, malgré ses touristes a gardé un aspect d'authenticité, notamment quand on remonte les petites rues perpendiculaires au Rhin.

Un de plus à la collection
Baptiste, pour compléter sa collection, décide d'acheter un drapeau allemand. Au retour, il rejoint les autres nations déjà présentes.

La visite terminée, nous filons vers le parking du jour qui se trouve une dizaine de kilomètres plus loin en remontant la Rhin.

Nous nous arrêtons sur un parking entouré de vignes.

Le lendemain, après l'école du matin, nous nous mettons en route et partons en direction de Würzburg, un peu plus à l'est et au sud de notre position de départ.

Nous traversons la zone Wiesbaden, Frankfurt, Mainz en évitant de rentrer dans ces grands centres urbains.

A l'heure du déjeuner, nous nous arrêtons à Aschaffenburg, ville au tourisme limité, plus tournée vers les industries mais possédant une vieille ville toute proche de l'aire.

Après le repas, nous empruntons le pont sur le Main pour nous rendre dans la vieille ville.

Chateau - Musée
Dans la vieille ville

La place de l'église
Notre route croise le château Johannis qui surplombe la rivière, puis nous déambulons dans les rues de la vieille ville avant de nous attaquer aux rues plus modernes où échoppes et magasins en tout genre bordent les rues piétonnes.

Le temps de manger une glace, car même si le soleil partage volontiers le ciel aux nuages, la température a encore grimpé, et puis nous rentrons nous reposer et nous désaltérer.

Nous lézardons au soleil, à l'ombre d'Antipode quand même, en attendant l'heure du repas et du repos nocturne.

Demain, nous continuons vers Nuremberg !!!

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