vendredi 13 avril 2018

2017 Froid, Voyages et projet


 Début d’année rime avec FROID, FROID, FROID et FROID !!! 

2017, sa neige, sa glace et son FROID !!!

Les températures sont basses voire très basses et la neige recouvre toute la côte varniote. 

Mer et neige dans le Morskata Gradina

 Lorsqu’il n’y a pas de vent, il fait presque bon (-11°C quand même), mais avec le vent soufflant du nord/nord-est, le bon sens nous dit de ne pas rester à l’extérieur (jusqu’à –19°C avec un ressenti à –25°C !!!). Les températures resteront négatives durant tout le mois de janvier (-5°C pour la température la plus haute). 

Fait froid mais on veut jouer dehors


Nous restons donc souvent enfermés, près des radiateurs, une quasi retraite monacale où les seules sorties se résument à faire les courses, aller et revenir de l’école (quant on peut passer pour y aller). Nous ne sommes pas les seuls à hiberner, tous nos amis font de même.

Calme à l'entrée du Morskata Gradina

 Ainsi se passe les mois de janvier et de février. Nous pensons être sortis de l’hiver lorsque fin février, le beau temps semble s’inviter dans notre quotidien.

Y a pas grand monde sur l'artère piétonne principale de Varna

En effet, nous en profitons pour sortir Antipode de son hivernage. Avec des amis, nous faisons une sortie à Kamtchia, une petite vingtaine de kilomètres au sud de Varna. Nous nous posons en bord de plage, sortons le BBQ et profitons du soleil. Bon sang que c’est bon d’avoir chaud !!!

Antipode est de sortie

Y a 15 jours, on faisait des boules de neige !!!

"The Rape Train", vestige d'un camping communiste !!!


Faux départ, après le 1er mars, le temps est à nouveau gris, froid est venteux. C’est reparti pour un mois de mauvais temps. Nous avons déjà brûlé tout notre bois et devons nous réapprovisionner pour terminer cet hiver qui ne veut pas s’en aller.

Pourtant, en Bulgarie, le 1er mars est synonyme de fin de l’hiver avec la fête « Baba Mart ». A l’occasion de cette fête, on s’offre des bracelets (appelés Marténitsa) de laine rouge et blanche tressée. Ces bracelets sont à enlever et à attacher sur un arbre lorsqu’on voit le premier vol d’oiseux migrateurs ou bien lorsqu’on voit les premiers bourgeons sur un arbre.

Même les arbres sont en rouge et blanc !

Munis de nos Marténitsa, nous attendons le printemps, nous attendons, nous attendons et espérons qu’un jour il veuille bien montrer son nez et s’imposer sur cet hiver qui n’en finit pas. Pourtant certains signes sont là, les arbres bourgeonnent, les oiseaux reviennent et le froid reste encore un peu, reculant de jours en jours, mais d’une façon timide. Nous espérons et nous voilà en avril.

Avec avril arrive les vacances scolaires. Nous programmons une sortie d’une quinzaine de jours sur la Grèce avec Antipode.

Un avant goût de la Grèce !
Mais avant de rejoindre la Grèce, nous faisons un détour par Pleven, ville située au centre ouest de la Bulgarie. Mais pourquoi cet arrêt dans cette ville qui n’a aucun intérêt touristique ? Nous faisons ce déplacement pour une raison bien particulière. En effet, ce détour va nous servir à repérer le parcours du marathon !!! Oui, vous lisez bien« marathon » !!! Toute la famille est embarquée dans cette aventure sportive. Les enfants vont courir (pas de marathon, ni de semi-marathon) mais un relais avec d’autres camarades de l’école. Comme vous venez de le comprendre, c’est dans le cadre d’un projet scolaire que  nous effectuons ce déplacement. Les enfants vont courir, Stéphanie participe à l’encadrement le long du parcours et moi je fais le semi-marathon tout en accompagnant les groupes d’enfants. Je vais faire tous les relais. Mais avant cette épreuve sportive et personnelle, nous partons en vacances en Grèce pour aller voir les Météores (objet d’un prochain article).

Nous revoilà de retour chez nous avec plein de souvenirs dans la tête. Nous en avons pris plein les yeux et le ventre !!!

Mai, commence par la lettre « M » comme marathon. Pleven, le come-back, pas de repérage cette fois-ci mais l’épreuve !!!
Nous quittons Varna en bus avec nos petits sportifs et tout le staff d’encadrement. Dans la team, nous enrôlons les parents de Stéphanie qui sont venus nous rendre visite et profiter du « way of life » bulgare. Nous arrivons en fin d’après-midi à Pleven, prenons les chambres d’hôtel et terminons les dernières formalités pour la course du lendemain.

H-1, nous arrivons sur la ligne de départ, casquettes vissées sur la tête et tee-shirts blancs à l’effigie de l’école. Petit échauffement de circonstances pour le premier groupe d’enfants qui aura le privilège d’entamer le semi-marathon. La tension monte chez nos petits coureurs avec l’approche de l’heure du départ.
Prêts pour le 1er relais, 5 km pour Florine et 21 km pour moi

A vos marques, prêts, partez …. Et nous partons derrière les cadors du running. C’est parti pour le premier relais (7.5 kms pour les très grands - 5 kms pour les grands – 2.5 kms pour les plus petits). De relais en relais, nous faisons notre semi-marathon. Nos petits coureurs se comportent en vrais compétiteurs, se donnant à fond et courant en suivant les conseils que nous leur prodiguons. Pour le dernier relais, il a été décidé que tous les enfants feront les derniers kilomètres afin qu’ils puissent tous passer la ligne d’arrivée et recevoir leur médaille récompensant leur exploit. Nous sommes fiers de nos petits coureurs qui ont su transformer cet effort sportif en aventure humaine, tentant de se dépasser, tentant de sortir de leur zone de confort pour eux-mêmes et les groupes.

J'ai fait mes 5 km, j'ai ma médaille !!!
Après l’effort, c’est le réconfort. Nous pique-niquons puis rentrons à Varna fatigués et satisfaits du bon déroulement de cet événement.

Mai se termine et nous amène à juin (parce qu’il y a juin avant juillet !!!). L’école se termine et nous partons en vacances avec Antipode, un mini tour d’Europe (Serbie, Croatie, Slovénie, Italie, France, Suisse, Liechtenstein, Autriche, Slovaquie, Hongrie et Roumanie) – rétrospective photos à suivre.

Septembre revient, avec sa routine et son bois qui doit être rentré en prévision de l’hiver (nous l’espérons pas aussi long et froid que le dernier).

Septembre, revient avec sa routine et sa rentrée scolaire. Mais pas aussi routinier puisque Stéphanie commence à travailler au sein de l’école des enfants.

Ce ne serait pas la rentrée ???

Septembre revient avec sa routine et son projet contre cette routine qui s’installe. Nous n’aurions pas dû partir aussi longtemps durant cet été. Nous faisons une rechute de « voyagite aigüe ». Où plutôt, cette sédentarité commence à nous peser, il nous faut rebouger.

Et voilà, c’est reparti, réseaux sociaux, vlog, blog, sites spécialisés, nous cherchons, nous creusons, nous réfléchissons et nous nous lançons dans un nouveau projet de voyage, mais ça c’est une autre affaire, un autre article.

Mais avant de dérouler ce projet qui débutera l’année suivante, c’est à nouveau la fin d’année avec l’hiver qui a pris ses quartiers, mais de façon plus clémente puisque nous n’allumons pas la chaudière tous les jours.

Mais avant que l’année se termine, nous assistons à un concert donné par des groupes musicaux issus de l’école et dirigé par le professeur de musique de l’école. Florine joue de la basse dans son groupe qui n’a pas de nom (surnommé les « Mortelles Nunuches ») et Baptiste joue de la batterie dans son groupe qui s’appelle les « Twins Metallic ».

C’est ainsi que se termine l’année 2017 avant de s’éteindre et d’allumer le flambeau de 2018, année qui devrait nous voir de nouveau sur les routes.

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