mercredi 23 mars 2016

La France - Du frigo au logo


Ce n'est pas parce que nous sommes au repos, forcé et bien malgré nous, que nous sommes inactifs.

Nous sommes en pleine préparation pour la suite de notre aventure.

Antipode est parti chez le docteur du frigo. La sonde encore une fois a fait des siennes. Le docteur du frigo a téléphoné au constructeur pour lui faire remonter ce problème.

Le constructeur a reconnu qu'il avait eu des problèmes de fabrication sur les sondes des frigos. L'étanchéité des sondes est en cause. L'humidité ambiante à l'intérieur du frigo finit par rentrer à l'intérieur de la sonde, ce qui la fait claquer !!!

Le constructeur a prévenu le docteur qu'il envoyait une nouvelle sonde, nouveau modèle !!!

En attendant, le docteur a mis une sonde de son stock sur le frigo. Dès réception de la sonde nouveau modèle, il nous l'envoie. Ce qui fait que nous aurons deux sondes dont une en "rescue" !!! Nous espérons que tout est rentré dans l'ordre.

Nous poursuivons donc les préparatifs pour la suite de notre périple.

Après plusieurs mois dans Antipode, nous allons procéder à quelques aménagements, principalement dans la soute. Nous allons enlever quelques affaires inutiles et en mettre d'autres qui nous seront plus utiles.

Nous en avons aussi profiter pour commander une nouvelle session de cours pour les p'tits antipodiens. Pour plus de souplesse, nous avons commandé des cours à la carte. Comme cela, nous n'aurons plus d'éducation musicale et d'arts visuels à faire !!! Fini le Land Art et autres oeuvres magistrales !!! Fini les chansons inadaptées pour le CP !!!

Nous allons nous concentrer sur les matières principales et importantes - français, maths, anglais, sciences et histoire-géo.

Nous allons procéder aussi à un grand nettoyage de printemps (c'est de saison).

Nous avions envie de réaliser un logo. Déjà, en Grèce, nous avions jeté les bases de ce projet. Finalement, nous avons fait une ébauche, puis nous avons validé ce projet.

Il est comme nous le voulions, simple et symbolique !!! C'est aussi un clin d'oeil à notre "famille" calédonienne puisqu'ils sont comme nous antipodiens de la métropole !!!

Plus que quelques jours et nous serons de nouveau sur les routes, en France d'abord puis du côté des îles britanniques après.

dimanche 13 mars 2016

De l'Espagne à l'Espace



C'est donc sous le soleil que nous quittons l'aire de Liérganes.

Nous voilà en route vers San Sebastian, dernière étape de notre périple dans  la péninsule ibérique.

Nous finissons de traverser la Cantabrie et arrivons dans le Pays Basque. Les panneaux sont écrits en basque et en castillan. Nous sommes surpris de constater que contrairement à la Catalogne, il n'y a pas beaucoup de drapeaux basques qui flottent.

La route longe l'océan, étendue d'eau salée que nous avions quitté depuis quelques jours.

Située à 20kms de la frontière franco-espagnole, San Sebastian-Donostia (le vrai nom de la ville) est une ville présentant deux aspects. Un aspect moderne avec ses constructions surprenantes (autour du campus et centre universitaire) et un aspect ancien avec la vieille ville, ses ruelles étroites et son front de mer.

Nous nous arrêtons sur l'aire sise près de la ville moderne, juste à côté de l'université et l'école polytechnique du Pays Basque.

Aussitôt installés, nous profitons du beau temps (malgré le vent et la fraîcheur) pour aller faire un tour en ville.

La plage et le front de mer
Nous traversons la ville moderne et arrivons sur le front de mer. Au loin, nous apercevons la vieille ville. En abordant le front de mer, nous avons l'impression de nous retrouver dans une ville de la côte normande ou de la Mer du Nord. Le charme suranné des immeubles bordant le front de mer ainsi que l'immense plage déserte battue par le vent et les vagues renforce cette impression, impression de vieille bourgeoisie début XXème siècle et des bains de mer d'antan !!!

Nous remontons le front de mer et décidons de nous éloigner de ce lieu touristique pour trouver une gargote capable de rassasier nos estomacs.

L'entrée de la vieille ville

La vieille ville
Repas terminé, nous reprenons notre promenade (digestive cette fois-ci) en nous enfonçant dans la vieille ville. Nous passons l'après-midi à déambuler dans les vieux quartiers, puis nous faisons quelques courses et rentrons nous réchauffer chez nous.

Le lendemain, le temps est toujours au beau fixe. Nous prenons la route et franchissons la frontière. Mais avant de franchir la frontière, nous nous arrêtons pour faire le plein. Quelques kilomètres avant la frontière, nous trouvons une station service où le gazole est 0,829 €/L !!! Nous faisons le plein à ras bord !!! Pas question de s'en priver à ce prix.

A la frontière, nous faisons aussi quelques achats, mais nous nous apercevons que les prix sont plus élevés qu'à l'intérieur du pays. Ces boutiques de frontière ne sont que des attrapes touristes !!!

Nous revoilà en France. Comme nous prenons notre temps, nous décidons de nous arrêter à Espelette, histoire de voir les fameux piments qui pendent sur les façades des maisons rouges, vertes et blanches du Pays Basque.

A Espelette, les CC sont interdits à l'intérieur du village mais il y a néanmoins un parking réservé aux CC à l'entrée du centre. Nous nous posons ici et faisons un tour du village. Nous trouvons une auberge locale et dégustons quelques spécialités locales (au piment bien sûr). Nous désirions acheter des souvenirs piquants, mais ayant encore les prix espagnols en tête, nous trouvons tout trop cher pour ce que c'est.

L'après-midi, nous roulons pour nous poser dans les Landes à Mugron.

La pluie que nous pensions avoir quittée, nous a rattrapé. En début de soirée, il commence à pleuvoir et il pleut une bonne partie de la nuit. Le matin tout est détrempé mais il ne pleut plus !!!

Nous nous mettons en route et roulons en direction de Toulouse, prochaine étape de notre remontée. Nous avons décidé d'aller faire un tour à la Cité de l'Espace.

En roulant, nous rattrapons la pluie (1 partout, elle qui croyait s'en tirer comme ça, raté). Bon, d'accord, nous avons rattrapé la pluie et en mauvaise perdante, elle se déverse en trombe sur nous !!! P'tain on aurait pas dû jouer avec elle, l'est trop forte !!!

C'est donc, une fois de plus, sous la pluie que nous nous arrêtons, sous la pluie que nous mangeons et sous la pluie que nous nous dirigeons vers la Cité de l'Espace.

Heureusement, la Cité de l'Espace offre des espaces couverts et des espaces extérieurs, ainsi nous ne nous resterons pas tout l'après-midi sous la pluie.

Ariane 5, c'est parti pour la visite
Dès l'entrée, nos deux petits spationautes, cosmonautes, astronautes ou en encore taïkonautes (c'est au choix) donnent de la tête dans toutes les directions. Il y a des satellites, il y a Ariane, il y a le système solaire en miniature, il y a mille choses à voir et à faire et nous ne sommes qu'à l'extérieur.

Billets en poche, nous nous dirigeons vers le cinéma Imax pour voir un film en 3D sur un futur voyage vers Mars. Pendant 45 minutes, nous avons un spectacle saisissant avec des images magnifiques de la Terre vue de l'espace.

Pas assez grand pour aller sur la lune
A la fin du film, nous allons dans le pavillon central et déambulons dans les différentes salles en attendant le spectacle des expériences avec le vide (comment expliquer le vide aux enfants). Nous assistons à plusieurs expériences où les enfants participent. Baptiste bluffe tout le monde quand du haut de ses 6 ans trouve la solution à la première expérience (expérience sur la pression de l'air) !!!

Puis nous continuons notre visite en traversant les salles qui nous expliquent la météo et le climat, les satellites météo, les mystères de l'univers, l'aventure spatiale et encore bien d'autres choses.

La pluie ayant cessée, nous faisons un tour dans les jardins extérieurs en attendant la prochaine séance au planétarium.

Allo la Terre, ici Mir
Nous visitons une reproduction (à l'échelle 1) de la station Mir qui a tourné autour de la Terre à 390Kms entre 1981 et 2001. Mise à part la pesanteur, on a vraiment l'impression d'être dans l'espace.

Avec mes potes en apesenteur
Nous nous dirigeons vers le planétarium et assistons à un spectacle qui nous permet de découvrir les planètes du système solaire à travers des différents outils d'observation. Nous apprenons que notre galaxie (modèle en spirale) mesure plusieurs milliards d'années lumières de longueur et de largeur, autant dire que nous ne sommes pas prêts d'arriver au bout de notre galaxie, Jacqueline n'est pas assez puissante pour çà !!!

Il est 18h, l'heure de fermeture de la Cité de l'Espace. Nous revenons sur Terre, pesanteur, pression atmosphérique et pluie !!!

Le lendemain, nous repartons et nous nous arrêtons à Ouveillan après un petit détour par Narbonne Accessoires pour effectuer quelques achats pour Antipode.

Enfin d'Ouveillan, le lendemain, nous prenons la route de l'Ardèche. Nous y arrivons en fin d'après-midi.

Nous voilà rentrés au pays (celui de Ferrat). Nous avons un peu de temps libre bien que nous préparions notre futur voyage.

De retour au pays
J'ai le temps d'écrire des articles et nous pouvons mettre notre blog à jour. J'en profite pour saluer mon fan-club (Salut les filles - Cathy, Karine, Caroline et Sonia entre autres), fidèles abonnés à nos aventures.

A plus tard pour le prochain chapitre !!!

vendredi 11 mars 2016

Le Portugal - Alentejo et ....................... Frigo (nouvelle région portugaise !!!)



Fini l'Algarve et ses meutes de CCistes ventousés sur les aires !!!

Plus nous nous enfonçons dans l'arrière pays, moins nous croisons de CC. Les rares CCistes croisés descendent sur la côte ou rentrent chez eux. Peu font étape à l'intérieur du pays !!!

Nous décidons de nous arrêter à Castro Verde. Dans cette charmante ville se trouve un camping et qui dit camping pour un CCistes, dit aussi "washing machine". Notre arrêt dans ce camping n'était bien sûr pas sans intérêt !!!

Castro Verde sous le soleil
Samedi, petite lessive au lavoir de Paderne et dimanche, grande lessive à Castro Verde. Et puis soyons fous, profitons des douches aussi, laissons couler l'eau chaude, décrassons-nous à fond !!! C'est un peu Noël avant l'heure !!!

Le moulin encore en fonction
Nous faisons un tour dans la ville. Les rues sont bordées de maisons blanches. Il n'y pas grand monde en ville et tout est fermé. Nous continuons notre promenade jusqu'au moulin qui date du XIXème siècle. Il a été restauré et est toujours en service (il y a possibilité de le visiter, mais en saison uniquement).

Nous avions prévu de nous arrêter deux jours, le temps de faire l'ensemble des lessives et surtout le temps de les faire sécher. Le soir même, le linge est sec et nous décidons de ne pas nous attarder dans ce camping.

Le lendemain, nous reprenons notre route, toujours plus loin dans le pays.

Une rue de Mértola
Finalement, nous nous arrêtons à Mértola, ville musée (chic ! Des choses à voir). Nous nous posons sur le parking en bord de fleuve (le Guadiana - qui fait office de frontière avec l'Espagne en amont et en aval de cette ville). Pas de ventouses mais des gens venus découvrir la ville et la région puisque nous sommes dans un parc naturel. Le long de notre route, nous avons croisé de nombreux nids de cigognes avec leurs locataires. Dans ce parc, il y a aussi des loups et des lynx, certains panneaux routiers nous informent de leurs présences. Ce parc est une vraie "jungle", et nous sommes ravis d'avoir quittés la "jungle" côtière pour voir enfin des animaux en liberté et non ceux enfermés dans les CC !!!

La ville musée
Mértola, surnommée la ville musée, est une ville au passé chargé. Ses origines remontent au temps des Phéniciens, créateurs d'un port de commerce sur les rives du fleuve. Plus tard, elle devint romaine puis fut conquises par les arabes bien plus tard. De cette ville partait le cuivre et les minéraux précieux des mines de Sao Domingos, mines déjà exploitées par les Romains !!!

Puis Mértola fut reprise par les chrétiens et devint le premier siège des chevaliers de l'Ordre de St Jacques de l'Epée en 1238. Par son passé, Mértola a gardée en elle les traces des ses divers occupants et font d'elle une véritable ville musée.

En dessous du château
Voilà pour la leçon d'histoire, et maintenant place à la visite. Le lundi, tout est fermé, aucun site à visiter, et bien sûr nous arrivons lundi. Nous nous promenons quand même dans la vieille ville et grimpons jusqu'au château. De là, nous contemplons la ville qui s'étend à nos pieds. Nous sommes montés par les ruelles étroites, là aussi, bordées de maisons blanches agrémentées de carreaux de faïence. Nous continuons notre promenade puis rentrons au bercail.

Le lendemain après-midi, nous remontons au château et pouvons enfin le visiter. Le temps est magnifique, les brumes matinales ayant disparues. Le château est en fait une citadelle arabe agrandie par les chrétiens. L'entrée se fait par quelques marches qui tournent à angle droit.

L'église de la Matriz
Mais avant de grimper au château, nous nous arrêtons pour visiter l'église. De l'extérieur, cette église présente un profil assez singulier. C'est quand on est à l'intérieur que nous devinons qu'il s'agit en fait d'une ancienne mosquée (XIIème siècle) transformée en temple chrétien.

Le donjon
Le château offre un donjon carré en excellent état de conservation. A l'intérieur de celui-ci, se trouve un petit musée. A l'étage une exposition sur l'Ordre de St Jacques de l'Epée. Enfin tout en haut, sur le toit du donjon, nous profitons de la vue à 360° qui nous est offerte.

Le saigneur - seigneur du donjon
Avant d'arriver sur le toit, Florine nous fait remarquer qu'il y a un faucon posé sur le rebord extérieur. Effectivement, il y a un nid de faucons avec plusieurs faucons à l'intérieur. Nous prenons ainsi quelques minutes pour admirer la prestance et l'élégance de ces rapaces.

Le reste de l'après midi est consacré à la visite des sites fermés la veille. Nous admirons la visite d'un possible forum romain (avec de superbes mosaïques), d'une crypte, et du remarquable champ de fouilles d'un ensemble de maisons islamiques du XIIème et XIIIème siècle. Nous visitons aussi la reconstruction d'une de ces maisons arabe.

En fin d'après-midi, nous rentrons chez nous.

Ô surprise en ouvrant le frigo, tout est congelé !!! Je parle bien du compartiment frigo et non du compartiment congélateur !!! La sonde mise en place au mois de janvier vient de claquer. Coup de fil au technicien qui n'en croit pas ses oreilles (une sonde qui claque c'est rare, alors deux en peu de temps, c'est du jamais vu !!!). Nous décidons de remonter plus tôt que prévu (de toutes façons nous devons repasser par la France avant de partir pour le Nord de l'Europe). Contrairement à janvier, nous décidons de prendre quand même notre temps pour remonter. Nous nous approvisionnerons en frais tous les jours.

De Mértola, nous partons en direction de Viana de Alentejo, endroit où nous avons décidé de faire halte. Nous roulons sous la pluie, nous nous arrêtons sous la pluie, nous dormons sous la pluie. Cela aurait pu être une journée couette car nous ne faisons rien de la journée (à part l'école bien sûr !!!).

De Viana de Alentejo, nous roulons vers Elvas. Il n'y a plus de pluie mais il fait froid et il y a du vent.

Le pont du Gard ? Non ... celui d'Elvas
Elvas est inscrite au patrimoine mondial pour son aqueduc, le plus long d'Europe (presque 8 kms de longueur). Cet aqueduc ne date des Romains. Il a été construit au XVIIème siècle pour approvisionner la ville en haut.

La place centrale

Le pilori
Mais à Elvas, il n'y a pas qu'un aqueduc. Il y a aussi des remparts (qui nous rappellent un peu les fortifications à la Vauban), un château, des églises et des musées.

Nous visitons le château. Il n'en reste pas grand chose mais il permet une vue splendide sur les alentours de cette bourgade endormie dont les outrages du temps sont visibles dans toutes les rues de la vieille ville.

Le choeur baroque
Puis nous visitons une église (église du Troisième Ordre de St François) de toute beauté avec un choeur richement décoré, d'inspiration baroque.

Une table d'opération pour multi-traumatisé

Souvenirs ... Un standard téléphonique
Nous terminons la visite de la ville par le musée militaire d'Elvas. Ce musée, implantée dans une ancienne caserne de la ville, est né suite à la réorganisation des armées portugaises en 2006, date à laquelle a fermée cette caserne. Ce musée renferme des collections inédites avec les thématiques suivantes : Hippomobiles et attelages militaires de l'Armée (la caserne a hébergée des régiments de lanciers, d'artillerie et de cavalerie) - Histoire du service de santé des Armées - Voitures militaires - Histoire des communications de l'Armée.

Un obusier français du début XXème siècle
A l'extérieur des bâtiments, se trouvent de nombreuses pièces d'artillerie de gros calibre.

A l'issue de notre dernière visite, nous rentrons nous réchauffer car le vent est plutôt frais !!!

Demain, nous quittons le Portugal.

Nous revoilà en Espagne. Nous avons commencé notre remontée. Nous nous arrêtons à Caceres, ville inscrite elle aussi au patrimoine mondial de l'Humanité.

Nous roulons sous la pluie, nous nous arrêtons sous la pluie et en fin de journée, la pluie a cessée !!! Mais il fait froid, très froid, le thermomètre extérieur indique 3°C. Après avoir passé toute la journée enfermée, cette accalmie nous pousse à l'extérieur d'Antipode, et ce malgré le froid et le vent. Nous nous promenons dans la ville détrempée puis en début de soirée, nous rentrons nous mettre au chaud.

En arrivant à Caceres, nous avions décidé de rester deux nuits pour pouvoir profiter de la ville. Finalement, après consultation de la météo, nous décidons de quitter la région le plus tôt possible. En effet, de la neige est annoncée !!! D'accord pour le CC mais pas d'accord pour faire du caravaneige !!!

Nous quittons Caceres le lendemain et roulons en direction de Valladolid. Notre route nous fait prendre des voies qui ont été dégagées de la neige qui les recouvraient et la météo annonce encore des chutes de neige.

Nous arrivons à Valladolid. L'aire se trouve près du complexe "Feria de Valladolid", le parc des expositions de la ville.

Pour nous changer des vieilles pierres et autres antiquités qui font notre quotidien depuis quelques mois, nous décidons d'aller faire un tour à l'exposition du moment.

Nous prenons les billets (gratuit pour les enfants - heureusement car c'est pour eux que nous mettons les pieds dans ce style d'expo !!!).

Pas les pieds dans la merde, l'est pas français çui-là !!!
Une fois l'entrée passée, nous nous rendons au pavillon du fond. Dans ce pavillon, se trouvent les volatiles (pigeons, coqs, poules et autres bêtes à plumes). Nous déambulons au milieu des ces bêtes de concours.

Eh oui !!! Nous sommes dans un expo-concours de bêtes de compagnie, le "Salon FIMASCOTA", lieu de rendez-vous des passionnés de chats, chiens et autres animaux de compagnie.

Du pavillon des bêtes à plumes (toutes comestibles), nous passons au pavillon des bêtes bizarres (rats, souris, lézards, serpents, araignées, caméléons, scorpions, ...).

Enfin, nous déambulons dans les allées du pavillon des chats. Nous découvrons quelques beaux spécimens de chartreux et de main coons. Il y a aussi des sphinx, ces chats sans poils qui n'attirent pas la sympathie des enfants.

Le vainqueur et son Bichon Maltais
Le clou du spectacle, c'est le concours de chiens. Nous nous asseyons en tribune pour regarder les chiens et leurs maîtres évoluer sur la piste, puis jugés et enfin récompensés.

...
Pour terminer, nous nous rendons dans le pavillon où se déroule le championnat national de toiletteur de chien !!! No comment de ma part !!!

Après avoir passé tout l'après-midi avec nos "amis" à poils, nous rentrons. Nous consultons la météo. De la neige est toujours annoncée sur notre itinéraire. Nous décidons de partir tôt le lendemain pour faire un grande étape afin de passer les dernières montagnes.

Nous partons de bonne heure en direction du Nord. Les premiers kilomètres se passent bien, puis nous arrivons au pied des dernières montagnes à franchir. Plus nous grimpons, plus le thermomètre descend. Il commence à pleuvoir. Puis la pluie se change en neige. Le vent vient s'en mêler. Nous franchissons enfin les dernières montagnes pour nous retrouver en Cantabrie. Et là, comme d'habitude depuis quelques jours, nous nous arrêtons, à Liérganes, sous la pluie, nous mangeons sous la pluie, nous nous endormons sous la pluie. Encore une journée fructueuse !!! C'est dommage car le village nous avait été conseillé par des CCistes croisés à Mértola.

Le lendemain, il fait beau et nous quittons l'aire sous le soleil car nous voulons profiter de cette journée pour visiter San Sébastian.

Mais ça, c'est une autre histoire.